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S'il est possible de discuter dès maintenant des amendements, je souhaiterais qu'on revienne sur la proposition n° 3. Le problème n'est pas seulement d'orienter les filles vers les métiers de garçons mais aussi d'orienter les garçons vers les métiers de filles. Aussi, la formulation retenue par la proposition n° 3 me semble un peu inadaptée. Le sujet me paraît mieux abordé dans la proposition de Mme Bousquet.
Mais il y a aussi des métiers qu'on pense être nécessairement destinés aux filles. Il faut être attentif au fait que la discrimination positive peut également être négative. Il n'est pas normal qu'il n'y ait quasiment pas de garçons dans les métiers du secrétariat ou dans les filières de la santé et du social. Je suis sage-femme ; cette profession est également un exemple de ce phénomène. On peut laisser la mention des filières scientifiques, mais, dans la proposition, à la suite des mots : « encourager l'orientation des filles vers tous les secteurs professionnels, et particulièrement vers les filières scientifiques », il ...
On les appelle également des sages-femmes. À l'origine, sage-femme désigne la personne qui connaît les femmes l'étymologie vient du latin. Le mot est donc approprié également pour les garçons. Quand la profession s'est ouverte aux hommes, un certain nombre d'entre eux ont proposé d'utiliser le terme de « maïeuticien », un mot savant tiré du grec, à la place du terme de sage-femme qui les gênait. Mais les femmes ont refusé, car pour les professions qui se sont ouvertes aux femmes, il n'y a pas eu, dans l'autre sens, de féminisation du nom des professions même si, depuis, de nombreux ...