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...lieu le 4 mai au Caire. Cet accord, qui a immédiatement suscité des réactions négatives en Israël, ouvre pour les Palestiniens une nouvelle phase, qui devrait conduire à la tenue d'élections présidentielle et législatives au printemps 2012. Mais il suscite aussi de nombreuses questions, qu'il s'agisse de la constitution d'un gouvernement intérimaire ou de l'impact de l'accord sur le processus de paix. On sait aussi que l'Autorité palestinienne demandera en septembre à l'Assemblée générale des Nations Unies de reconnaître un Etat palestinien souverain, dans ses frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale. Nous entendrons avec grand intérêt votre analyse de la situation.
Nous accueillons maintenant le nouvel ambassadeur d'Israël en France, M. Yossi Gal, que je remercie d'avoir accepté notre invitation. Elle s'inscrit dans le cadre des rencontres régulières que nous organisons avec, d'une part, le représentant d'Israël et, d'autre part, celui de l'Autorité palestinienne, afin de faire le point sur le processus de paix et, plus généralement, sur la situation au Proche-Orient. Successeur de M. Daniel Scheck, vous occupiez auparavant, monsieur l'ambassadeur, le poste stratégique de directeur général du ministère des affaires étrangères à Jérusalem. Au cours de votre carrière diplomatique, vous avez notamment participé aux négociations de paix avec les Palestiniens et les Jordaniens au début des années quatre-vin...
Je vous rappelle que chacun parle en son nom propre, et seulement en son nom propre. Plusieurs questions, monsieur l'ambassadeur, vous demandent d'approfondir vos réponses, et je m'associe à ceux qui voudraient savoir si, à votre avis, les nouveaux régimes dans le monde arabe, et tout particulièrement en Égypte, sont une chance pour la paix.
...'il soutiendrait la proclamation rapide de l'État palestinien même sans accord préalable avec Israël sur ses frontières, une solution que préconise notamment le Premier ministre Salam Fayyad à l'horizon 2011. Nous entendrons avec intérêt votre opinion à ce sujet, sur les récentes propositions faites par le Président Sarkozy, ainsi que sur les perspectives pour la Palestine et pour le processus de paix.
...vous remercie d'avoir accepté notre invitation. Les relations israélo-palestiniennes sont aujourd'hui dans une situation particulièrement difficile même si, bien entendu, il ne faut pas désespérer. Les négociations officielles entre les autorités israéliennes et palestiniennes sont interrompues depuis l'intervention militaire israélienne à Gaza et nous souhaitons tous une relance du processus de paix. Comment y parvenir ? À quel niveau se situent aujourd'hui les échanges et les contacts ? Qui parle encore avec qui ? Le moratoire de la colonisation décidé par Israël n'est pas suffisant puisqu'il n'empêche pas la poursuite de la colonisation à Jérusalem-Est. De même, la constitution de commissions d'enquête consécutives au rapport Goldstone, annoncée par les deux parties, paraît également au p...
Monsieur le secrétaire général, c'est avec grand plaisir que nous vous recevons à nouveau, après vous avoir entendu présenter à la Commission des affaires étrangères, en janvier 2008, le lancement du projet d'Union pour la Méditerranée. C'est aujourd'hui en tant que secrétaire général adjoint des Nations unies, chargé des opérations de maintien de la paix, que nous vous accueillons. Les opérations de maintien de la paix occupent une place prépondérante au sein des activités des Nations unies, dont elles constituent l'une des missions les plus visibles et les plus importantes. Ces opérations sont nombreuses 17, nous a-t-on dit récemment à New York et de plus en plus complexes. Elles nécessitent des moyens et, surtout, une professionnalisation,...
La création, envisagée un temps, d'une sorte de « préforce » au sein de votre département, dotée d'hommes et d'équipements et susceptible d'intervenir immédiatement en cas de problème, dans l'attente de forces plus importantes et de la constitution finale d'une opération de maintien de la paix, est-elle toujours une idée d'actualité ? Par ailleurs, quelle est votre analyse des aspects politiques et économiques du problème de la région des Grands Lacs ? Les conflits sont-ils liés aux richesses de la région et, de ce fait, voués à ne pas s'éteindre avant longtemps , ou aux questions tribales qui rendent la cohabitation impossible ? Quelles sont, selon vous, les perspectives à long te...
J'adresse également mes félicitations aux Rapporteurs. Les taliban semblent être à la fois des islamistes radicaux, des trafiquants en tout genre, des terroristes Y a-t-il, derrière le terme de taliban, une grande variété d'intérêts divergents ? Si tel était le cas, comment peut-on faire la paix avec ce mouvement ? Enfin, serait-il possible qu'émerge, au sein des communautés pachtounes afghane et pakistanaise, une revendication visant à l'édification d'un Etat pachtoune, parfois désigné par le terme de « Pachtounistan » ?
...cise également que vous avez présidé le conseil des affaires étrangères et que, bien que vous soyez à la retraite depuis un an, vous continuez à suivre de près la situation au Moyen-Orient dans le cadre de votre enseignement. J'ajoute, enfin, qu'à l'instar d'un certain nombre de vos collègues diplomates occidentaux, vous plaidez depuis plusieurs mois pour que le Hamas soit associé au processus de paix dans cette région. Soyez également le bienvenu, Monsieur Alain Dieckhoff. Directeur de recherche au CNRS, au Centre d'études et de recherches internationales, spécialiste de la politique et de la société contemporaine israélienne, vous avez publié en 2008 un ouvrage très complet consacré à L'État d'Israël ; j'ajoute que vous travaillez également sur la question du processus de paix israélo-pales...
...assage de convois humanitaires et l'approvisionnement de Gaza en vivres et en médicaments. De son côté, l'Égypte s'est engagée à renforcer la surveillance de sa frontière avec la bande de Gaza, afin de s'efforcer de mettre un terme à la contrebande d'armes. Pourtant, il me semble qu'avec l'accord des différentes parties, monsieur le ministre, l'envoi d'une force internationale de maintien de la paix est devenu nécessaire pour garantir un cessez-le-feu réel et durable et permettre à la fois un contrôle effectif de la frontière entre l'Égypte et Gaza et la fin du blocus qui étrangle Gaza.
Cette prudence me semble traduire leur volonté persistante de résoudre ce conflit par la diplomatie, volonté qui s'est déjà exprimée par l'adoption, en mars 2002, de « l'initiative de paix arabe », proposée par l'Arabie Saoudite, et par sa réactivation en mars 2007. Une négociation sur la base de cette initiative, par laquelle les États arabes proposaient notamment des alternatives au droit au retour des réfugiés palestiniens, m'apparaît comme le meilleur moyen de parvenir à une solution crédible et durable. Alors que le prochain président des États-Unis a fait part de sa volonté...
Comment envisagez-vous la sortie de crise ? Pensez-vous en particulier qu'un dialogue entre la communauté internationale et le Hamas est possible ? Êtes-vous favorable à l'envoi d'une force internationale de maintien de la paix à l'intérieur ou aux frontières de la bande de Gaza ? Deuxièmement, estimez-vous qu'il y a un risque d'explosion de violence dans la population palestinienne de Cisjordanie, qui n'a pas jusqu'ici recouru à la force ? Troisièmement, que pouvez-vous nous indiquer sur le calendrier des élections, présidentielle et législatives, qui doivent avoir lieu en Palestine, le mandat de M. Mahmoud Abbas aya...
Madame la déléguée, je vous remercie et je forme le voeu qu'une solution de paix durable puisse être trouvée le plus rapidement possible.