12 interventions trouvées.
...orité palestinienne et celui de l'Etat hébreu. Nous avons entendu M. Yossi Gal, ambassadeur d'Israël en France, le 6 avril dernier, et nous avions prévu de vous recevoir la semaine suivante mais l'intervention militaire en Libye nous a obligés à remettre cette réunion. Ce report s'est avéré une bonne chose, un pas important, attendu depuis longtemps, ayant été franchi depuis lors : le Fatah et le Hamas ont conclu un accord de réconciliation dont la signature a eu lieu le 4 mai au Caire. Cet accord, qui a immédiatement suscité des réactions négatives en Israël, ouvre pour les Palestiniens une nouvelle phase, qui devrait conduire à la tenue d'élections présidentielle et législatives au printemps 2012. Mais il suscite aussi de nombreuses questions, qu'il s'agisse de la constitution d'un gouvernem...
L'accord entre le Fatah et le Hamas a pris tous les observateurs par surprise. Pourriez-vous préciser les raisons qui ont poussé le Fatah et le Hamas à le conclure à cet instant ?
...squ'en août 2007, en Italie. Je précise également que vous avez présidé le conseil des affaires étrangères et que, bien que vous soyez à la retraite depuis un an, vous continuez à suivre de près la situation au Moyen-Orient dans le cadre de votre enseignement. J'ajoute, enfin, qu'à l'instar d'un certain nombre de vos collègues diplomates occidentaux, vous plaidez depuis plusieurs mois pour que le Hamas soit associé au processus de paix dans cette région. Soyez également le bienvenu, Monsieur Alain Dieckhoff. Directeur de recherche au CNRS, au Centre d'études et de recherches internationales, spécialiste de la politique et de la société contemporaine israélienne, vous avez publié en 2008 un ouvrage très complet consacré à L'État d'Israël ; j'ajoute que vous travaillez également sur la question ...
..., Monsieur Dieckhoff, que les Israéliens considèrent l'Iran comme la première menace directe et indirecte qui pèse sur eux ? Tant que cette question ne sera pas réglée, chercheront-ils vraiment à négocier avec les Palestiniens ? Par ailleurs, Monsieur Aubin de la Messuzière, vous ai-je bien compris lorsque vous avez affirmé que les tirs de roquettes dont est victime Israël ne sont pas le fait du Hamas ? N'est-ce pas un peu difficile à envisager dès lors que cette organisation contrôle entièrement la Bande de Gaza ? Enfin, la communauté internationale devrait-elle selon vous discuter avec le Hamas ou s'en tenir à sa position actuelle selon laquelle on ne peut discuter qu'avec le Fatah ?
Merci, Monsieur le ministre, d'avoir répondu à notre invitation. Parmi les nombreux sujets d'actualité sur lesquels nous souhaiterions vous entendre, je voudrais pour ma part vous interroger sur la situation au Moyen-Orient et sur l'arrivée au pouvoir du président Obama. Au Moyen-Orient, au cours du week-end, Israël d'une part et le Hamas d'autre part ont annoncé unilatéralement un cessez-le-feu ; mais Israël subordonnant son retrait de Gaza à l'obtention de garanties contre le réarmement du Hamas, pensez-vous que cette suspension des hostilités a vraiment des chances de se transformer en trêve durable ? Par ailleurs, de votre point de vue, quel serait le meilleur moyen d'assurer la surveillance de la frontière entre l'Egypte et ...
C'est le Hamas qui a rompu le cessez-le-feu en vigueur depuis le 19 juin dernier, et qui a repris les tirs de roquettes contre le Sud d'Israël.
Israël, de son côté, n'a pas tenu son engagement à user de la trêve pour assouplir le blocus de Gaza et poursuit une politique de colonisation pour le moins critiquable. Les considérations politiques internes, dans les territoires palestiniens comme en Israël, contribuent à accroître les tensions. Le Hamas persiste dans une position extrémiste de refus : refus du plan d'unité nationale soutenue par le Fatah, refus d'élections législatives anticipées dans les territoires, refus de toute considération humanitaire à l'égard de la population recluse dans la souricière de Gaza. De l'autre côté, l'approche des élections à la Knesset, le 10 février prochain, provoque incontestablement une surenchère sécu...
... utilité au Sud-Liban ; une force de même nature doit pouvoir conduire au même résultat à Gaza. À plus long terme, il faut obtenir enfin le règlement politique d'un conflit vieux de soixante ans. Pour cela, deux points m'apparaissent fondamentaux. D'abord, même si les méthodes qu'il emploie sont inacceptables, on ne pourra pas progresser sans accepter de discuter à un moment ou un autre avec le Hamas.
L'Égypte remplit son rôle d'intermédiaire avec beaucoup de bonne volonté, mais il faudra en venir à des négociations associant directement le Hamas. Ensuite, ces négociations doivent se placer dans un cadre régional. Depuis le début des opérations militaires dans la bande de Gaza, les pays arabes, à l'exception de l'Égypte, sont restés relativement silencieux, car, s'ils compatissent aux souffrances du peuple de Gaza, le soutien qu'ils apportent au Hamas est pour le moins discret.
Monsieur l'ambassadeur, je vous remercie d'avoir répondu à l'invitation de notre commission pour évoquer la situation dramatique qui prévaut entre votre pays et le Hamas et qui préoccupe énormément les représentants de la nation que nous sommes ainsi que tous les Français. Que répondez-vous à ceux qui, comme nombre d'entre nous, estiment que la riposte d'Israël, à la suite de tirs de roquettes par le Hamas, a atteint un niveau disproportionné ? Quels sont exactement les objectifs d'Israël qui, selon le Premier ministre M. Ehoud Olmer hier, seraient « presque at...
...ccepté l'invitation de la commission. Ce matin, comme vous le savez, nous avons auditionné M. Daniel Shek, ambassadeur d'Israël en France, qui nous a fait valoir son point de vue sur les événements en cours dans la bande de Gaza, et nous sommes particulièrement désireux de vous entendre sur le même sujet, sachant que l'Autorité palestinienne a condamné les opérations militaires d'Israël contre le Hamas.
Comment envisagez-vous la sortie de crise ? Pensez-vous en particulier qu'un dialogue entre la communauté internationale et le Hamas est possible ? Êtes-vous favorable à l'envoi d'une force internationale de maintien de la paix à l'intérieur ou aux frontières de la bande de Gaza ? Deuxièmement, estimez-vous qu'il y a un risque d'explosion de violence dans la population palestinienne de Cisjordanie, qui n'a pas jusqu'ici recouru à la force ? Troisièmement, que pouvez-vous nous indiquer sur le calendrier des élections, préside...