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...s du conseil de sécurité de l'ONU sont les dépositaires. Le régime libyen a utilisé les moyens les plus abjects pour mettre à bas l'insurrection que des années de dictature ont suscitée : assiéger des villes, tirer à l'arme lourde sur des civils, torturer, envoyer des bandes mercenaires piller et massacrer. Nous ne pouvions admettre de tels agissements. Grâce à notre intervention, les populations civiles de Benghazi et de Misratah ont été sauvées d'un massacre annoncé. Au-delà du seul cas libyen, notre action a permis de préserver l'espoir des millions de citoyens des pays arabes qui se sont engagés en faveur de la liberté et de la démocratie. Laisser Kadhafi triompher, c'était envoyer le pire des messages aux jeunesses arabes mobilisées pour décider enfin de leur avenir. C'est sans doute grâce...
...rre, mais qu'elles peuvent empêcher un adversaire de vaincre est donc, une nouvelle fois, vérifiée. Il est clair qu'un arrêt de cette opération aurait des conséquences préjudiciables. Les forces mises en réserve par Kadhafi, notamment les tanks qui sont aujourd'hui immobilisés, ne tarderaient pas à reprendre l'offensive, avec toutes les conséquences que nous pouvons imaginer pour les populations civiles. Il n'est naturellement pas envisageable de forcer une décision en franchissant une nouvelle étape : nos forces n'ont pas vocation à marcher sur Tripoli. Une intervention terrestre n'est d'ailleurs pas souhaitée par l'opposition libyenne, qui tient à ce que cette révolution reste la révolution du peuple libyen. Elle n'est pas souhaitable non plus au regard du reste de l'opinion arabe, qui la co...