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Interventions sur "récidive" d'Arnaud Montebourg


4 interventions trouvées.

...primer des professionnels du monde judiciaire et du monde policier qui, invariablement, ont affirmé qu'au lieu de faire des lois, il nous fallait leur donner des moyens ! À propos du fonctionnement de la chaîne pénale, des délais de jugement, M. Beschizza pourtant un militant aux idées proches des vôtres, madame la garde des sceaux , est allé jusqu'à déclarer qu'on ne trouvait pas de cas de récidive tant il est vrai qu'il faudrait d'abord qu'on condamne les gens dans un délai suffisamment proche du moment où ils ont commis des infractions pour qu'on constate qu'ils réitèrent et qu'ils récidivent. M. Beschizza conclut que, dépourvue de moyens, il s'agit d'une loi pour rien. Ainsi Mme Batho soutient-elle un amendement en notre nom et souhaite des réponses plus rapides de la part du juge. Or l...

Mon rappel au règlement se fonde sur l'article 58, alinéa 1, du règlement de l'Assemblée. Avant que la discussion article par article ne s'engage, beaucoup de députés, de l'opposition comme de la majorité et quels que soient les désaccords, ont placé notre débat sur le traitement de la récidive en regard des questions budgétaires et des moyens de la justice. (« Absolument ! » sur plusieurs bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.) Je me félicite d'ailleurs que Mme la ministre soit montée à la tribune et nous ait répondu (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche) cela avait été plus difficile avec Mme Lagarde il ...

Je veux remercier Mme Dati au nom de mes collègues de l'opposition. Nous avons progressé de façon sensible sur un certain nombre de réponses, et je veux insister sur le fait que, dans le cheminement de notre débat sur la récidive, la question budgétaire doit rester à notre esprit parce qu'elle est décisive si nous voulons agir concrètement en matière de lutte contre la violence, surtout lorsque celle-ci est de nature récidiviste. Cela dit, je m'interroge. En quelques minutes, Mme la ministre a annoncé 13 200 places de prisons supplémentaires avant 2012. Cela représente déjà un demi-milliard d'euros supplémentaires.

C'est là un résultat à méditer pour tous ceux qui croient à la loi selon laquelle plus on enferme, moins on a de récidive. Si nous transposions ce format-là à la société française, ce sont 400 000 détenus que nous aurions alors à dénombrer, ce qui coûterait d'ailleurs en investissement, sans même parler de fonctionnement, 12 milliards d'euros.