Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Interventions sur "route" d'Armand Jung


18 interventions trouvées.

Je souhaite la bienvenue à M. Jean Bardet, député du Val d'Oise, avec lequel j'ai l'honneur de co-présider le groupe d'études sur la route et la sécurité routière. Avec M. le rapporteur Houillon, nous avons tenu à vous auditionner, monsieur Bardet, non seulement parce que nous savons combien ces questions vous préoccupent, mais également en raison de l'entretien que vous avez accordé au journal L'Hémicycle dans lequel vous avez tenu des propos assez durs, évoquant, par exemple, la « démagogie électorale » dont il est parfois questi...

...n décentralisée, la police nationale et la gendarmerie à Strasbourg. Votre expertise et vos propositions nous seront très précieuses, d'autant que nous sommes à la veille de présenter nos conclusions au Gouvernement et que des incertitudes demeurent. J'évoquerai, de manière cursive, quelques questions restant en suspens. Quelle crédibilité donner aux statistiques ? Faut-il créer une police de la route ? À combien s'élève le nombre de contrôles d'alcoolémie ? Peut-on contrôler sans piéger ? Qu'en est-il de la détection de consommation de stupéfiants ? Comment annoncer aux familles la mort d'un proche ? Que penser de l'autorisation accordée aux vélos de rouler à contresens ? Nous souhaitons que vos réponses reflètent le plus possible votre expérience du terrain.

Nous vous remercions pour la clarté de votre exposé, mais j'attire votre attention sur le fait qu'en Autriche, le nombre de tués sur les routes par million d'habitants est encore largement plus élevé qu'en France.

...s résultats : au lieu de passer au vert sans vérifier qu'aucun véhicule n'a grillé le feu rouge, tout le monde ralentit. Si le Gouvernement annonçait sa décision d'imposer le bridage des véhicules, cela porterait un coup rude aux constructeurs français et aurait une incidence en matière de sécurité routière. Les États-Unis sont le premier pays à avoir introduit des limitations drastiques sur autoroute. Or cette mesure a totalement arrêté les progrès technologiques des voitures américaines, qui n'ont absolument pas les mêmes capacités techniques que les voitures européennes. Cela montre que certaines mesures risquent de freiner les progrès en matière de sécurité routière. Nous sommes parvenus à un phénomène de seuil. Une voiture puissante, bien insonorisée et confortable, provoque l'endormisse...

Je vous remercie, madame, monsieur, de votre présence. Nous avons déjà eu l'occasion de nous rencontrer pour évoquer ensemble ces drames que sont les accidents de la route, mais nous devons aujourd'hui formuler des propositions. C'est donc à ce titre que je souhaite vous interroger, compte tenu de ce que vous avez vécu et de votre présence sur le terrain, dans le cadre de l'Associations d'aide aux victimes de la route (AIVAR). Quelles propositions déterminantes devrait-on faire, selon vous, au Gouvernement et au ministère de l'intérieur en matière de sécurité routi...

Au-delà des chiffres, souvent variables, nous avons besoin d'analyses plus approfondies de ce qui se passe sur la route. Selon vous, quelle est la réforme majeure que nous pourrions proposer au Gouvernement ?

Nous non plus ne croyons pas au grand soir, madame la directrice générale, et nous sommes conscients que nos propositions ne régleront pas tous les problèmes. Mais notre pays compte encore 4 000 morts par an sur les routes et nous ne parvenons pas à infléchir ce chiffre de façon significative. Comment pourrions-nous faire baisser ce chiffre ?

Si je vous ai posé la question, c'est qu'au cours des auditions, beaucoup ont déclaré trouver logique d'installer des radars sur les routes départementales, où l'accidentologie ou la mortalité sont les plus importants, mais moins aux carrefours dotés de feux tricolores, où le nombre d'accidents mortels est bien moindre. En filigrane, certains reprochaient à l'État d'installer ces équipements pour « faire du chiffre ». Il est vrai que c'est en dehors des villes que le problème crucial se pose : il serait donc préférable que vous mett...

Mesdames, Messieurs, je vous souhaite la bienvenue. Il sera question, ce matin, du « coût économique et social » des accidents de la route : l'expression peut paraître horrible, mais cette Mission d'information se devait de traiter du sujet. Cependant, elle a tenu à aborder également l'aspect humain de ce dossier, en entendant notamment les associations qui défendent le point de vue des victimes, ainsi que les familles de celles-ci. À tous, je demanderai de s'exprimer en toute franchise, en mettant en avant ce qui leur tient le plus...

Mes chers collègues, nous recevons aujourd'hui une personnalité tout à fait remarquable du monde automobile, M. Jean-Pierre Beltoise. Monsieur Beltoise, votre action en faveur de la « conduite juste », de la conduite citoyenne, nous intéresse tout particulièrement. L'objet de notre mission est la connaissance des causes réelles de la mortalité sur les routes, afin de pouvoir faire des propositions au Gouvernement dès le mois d'octobre.

Merci, monsieur Beltoise, pour la sincérité de vos propos. Ils constituent une réelle contribution à nos travaux. La comparaison avec les États-Unis ne serait-elle pas faussée par le fait que les Américains roulent globalement beaucoup moins vite que les Français ? Quelle est, selon vous, la cause principale des accidents de la route ? Quelle principale mesure proposeriez-vous aux pouvoirs publics pour y remédier ?

Les chiffres sont peut-être sujets à caution et l'on peut être opposé au système des radars, mais il est faux de dire qu'ils n'ont pas eu d'impact sur le nombre de tués sur les routes !

Je suis particulièrement heureux de recevoir une délégation de la Fédération française des motards en colère. Les conducteurs d'engins à deux roues, motorisés ou non, paient un lourd tribut à la route. Messieurs, je compte sur votre témoignage pour nous éclairer sur ce qui se passe sur le terrain et pour dissiper certaines idées reçues.

Nous poursuivons les auditions de la mission d'information en accueillant M. Robert Namias, journaliste que nous connaissons bien mais dont j'ignorais qu'il avait publié en 1994 un rapport consacré à la vitesse et à la sécurité routière. Ce sujet intéresse particulièrement notre mission, dont l'objectif est de mieux connaître les causes des accidents de la route afin de faire des propositions précises au Gouvernement.

Permettez-moi de vous raconter une anecdote : depuis la mise en place de la Mission, j'ai été contacté par quelques journalistes, en accord avec le Président de l'Assemblée nationale. L'un d'entre eux, dont je tairai le nom par charité, souhaitait me parler des victimes de la route. Après une demi-heure de discussion, je me suis rendu compte que pour lui, les victimes de la route sont les personnes qui perdent des points de permis et non celles qui agonisent sur le bas-côté. Cette attitude dénote une inversion des valeurs que je n'arrive pas à comprendre...

Qui est le plus irresponsable en matière d'insécurité routière : le constructeur qui propose des voitures qui roulent à 220 kmh et des motos superpuissantes, ou le conducteur qui dépasse la vitesse autorisée ou roule sous l'emprise du cannabis ? Les constructeurs ne se sentent pas responsables, pas plus que les conducteurs qui prennent la route après une soirée arrosée. Où placez-vous le curseur des responsabilités ?

Nous avons le plaisir d'accueillir à présent le docteur Marc Giroud, président de SAMU-Urgences de France, et le docteur François Braun. Messieurs, notre mission porte principalement sur les causes des accidents de la route. Nous attendons beaucoup de votre expérience pour connaître la réalité du terrain, nous forger une opinion et faire des propositions précises au Gouvernement.