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Madame la présidente, madame la ministre, monsieur le ministre, chers collègues, je voudrais revenir un instant sur notre très intéressante discussion au sujet des prélèvements obligatoires. Madame la ministre, vous connaissez bien le monde anglo-saxon, les États-Unis. Cette discussion me remet en mémoire une souscription lancée par la revue Jazz Magazine, il y a quelques années, pour venir en aide au percussionniste Sam Woodyard, qui joua pendant très longtemps dans l'orchestre de Duke Ellington et qui crevait sur une paillasse au fond de Harlem parce qu'il ne pouvait pas se payer...
...ttendent souvent 48 heures avant de se faire admettre aux urgences, que tous les élèves n'avaient pu être scolarisés lors de la dernière rentrée, et que la deuxième ville du pays, Galway, avait manqué d'eau potable pendant six mois. Pourtant, les dépenses de défense sont quasiment symboliques dans ce pays. Tout cela pour dire que, s'il y a aujourd'hui des questions graves à résoudre en matière de prélèvements obligatoires, il ne faut pas oublier non plus l'essentiel, le coeur du sujet. Je voudrais m'adresser maintenant à notre collègue Gilles Carrez, rapporteur général pour la sixième année consécutive. Cette année, on a le sentiment qu'il nous invite à applaudir la rupture tranquille. On pourrait se demander s'il ne nous invite pas à brûler ce qu'il a adoré hier.