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...era au courant. En tout cas, c'est ce qui se passe dans une commune comme la mienne qui compte 1 300 habitants. Tout homme souhaite conserver sa dignité. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Nous abordons l'examen de ce texte en considérant qu'une réforme radicale est nécessaire. Voilà pourquoi nous avions déposé une proposition de loi, le 15 octobre 2009, visant à supprimer le crédit revolving pour le remplacer par un crédit à la consommation régulé et encadré. À l'époque, M. Loos nous avait répondu qu'un projet de loi était en préparation et que d'ici à la fin de l'année le problème serait réglé. Mais nous sommes déjà aux Ides de Mars dont il faut se méfier, comme vous avez pu le constater dimanche dernier. Nous sommes en situation d'exaspération sociale. Aussi est-il plus que temps d...
Comme je l'ai déjà dit, le crédit revolving c'est le crédit revolver braqué sur la tempe des plus faibles, des plus modestes, voire des plus pauvres. Derrière ce crédit, il y a souvent à la fois abus de confiance et abus de faiblesse. Abus de confiance, car on vous vend du rêve en quelques minutes, on vous fait miroiter des choses extraordinaires. Et lorsque vous vous réveillez, vous constatez avec amertume qu'on vous a vendu un cauchemar...
Madame la présidente, monsieur le secrétaire d'État, monsieur le président de la commission, mes chers collègues, je veux tout d'abord souligner que notre proposition de loi ne vise pas à supprimer le crédit à la consommation, mais uniquement le crédit revolving. Nous demandons l'encadrement des crédits à la consommation et la protection des consommateurs par l'action de groupe, afin de permettre aux plus démunis de se défendre. C'est une question d'équité et de justice : notre République doit aider et défendre ses citoyens les plus faibles, dans l'esprit de solidarité et de fraternité qui la caractérise. Aujourd'hui, nul ne peut contester que la crise ...
Il y a deux ans, en février 2007, monsieur le secrétaire d'État, je dénonçais déjà, à cette tribune, les crédits revolving. À l'époque, le Gouvernement convenait de la nécessité d'apporter une réponse rapide à cette question. Deux ans et demi plus tard, nous n'avons toujours pas de réponse et les ménages, en particulier les plus fragiles, les plus précarisés par la crise, se trouvent plongés dans une détresse de moins en moins supportable. Monsieur le secrétaire d'État, il y a eu douze lois depuis 1989, et le problè...
Nous faisons des propositions. Nous proposons de supprimer le crédit revolving et de réguler le crédit à la consommation par la création du fichier positif et par la création d'un crédit social universel de 3 000 euros non rechargeable. Chacun doit savoir combien il doit et pour combien de temps il est endetté. Nous souhaitons aussi favoriser une meilleure information sur le taux d'emprunt. Pour conclure, je tiens à souligner que le pays ne peut plus attendre, que les plus...
Aujourd'hui, ce crédit révolver, ce crédit revolving, c'est aussi un crédit révoltant, parce qu'il est en train de plonger dans la misère des familles entières. Ce crédit était fait pour permettre d'acheter quelques biens d'équipement qu'on ne pouvait pas payer comptant parce qu'on n'avait pas l'argent. Mais nous constatons une dérive qui aboutit à ce que ce crédit révolver, ce crédit revolving, est utilisé pour vivre. Ce qui veut dire que certain...
Et à ce moment-là, les familles n'auront plus besoin du crédit revolving pour se nourrir, elles pourront retrouver leur dignité, et bénéficier, ensuite, d'un crédit à la consommation régulé et encadré pour financer leurs dépenses d'équipement.
En février 2007, lors du débat de la loi DALO, j'avais déjà demandé la suppression du crédit revolving, ce qui m'a valu des courriers de Cofidis, Cofinoga et compagnie, fort peu satisfaits de ma demande Mme Christine Boutin, alors rapporteure du texte, était tout à fait d'accord avec moi : il fallait, en effet, réagir rapidement. Depuis 2007, vous auriez eu le temps de déposer un texte.