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Or nous n'en étions tout de même pas à condamner le chien ! Il faut là aussi savoir raison garder. En revanche, je suis très inquiet car le texte n'aborde à aucun moment la raison la plus évidente de la triche. En effet, qu'est-ce qui permet la triche ? Simplement l'absence de courage et de volonté pour condamner les autorisations d'usage à des fins thérapeutiques. C'est la plus grande hypocrisie qui soit et elle ne date pas d'aujourd'hui. Je me souviens que, lorsque j'étais rapporteur de la loi Buffet, j'avais eu l'occasion de consulter les registres de contrôle d'antidopage : à l'époque, lorsque M. X était contrôlé positif on estimait déjà que ce n'était pas grave, puisqu'il bénéficiait d'une autorisation d'usage à des ...
Il s'agit de ne pas dissimuler la vérité parce qu'elle est trop grave. Nous devons absolument dire que nous allons interdire les autorisations d'usage à des fins thérapeutiques. En effet, un sportif professionnel bénéficie du statut de salarié. Quand on est salarié et qu'on tombe malade, on prend un congé de maladie et l'on ne se rend pas au travail.
... l'échauffement, derrière les poteaux. Nous l'avons tous regretté, mais il n'a pas pu disputer le match. Ce sont les aléas de la vie. En revanche, dans le cas d'un sportif amateur malade, ce n'est pas dramatique si, le dimanche, il ne participe pas à la compétition. Il attendra le dimanche suivant. Finissons-en avec l'hypocrisie. Or le projet prévoit que, si l'on prouve que l'on bénéficie d'une autorisation d'usage à des fins thérapeutiques, on ne sera pas poursuivi, même en cas de détention de produits dopants. Rassurez-vous, le nombre de ces autorisations va se multiplier et j'en crains l'inflation en particulier chez les sportifs provenant de l'étranger et vis-à-vis desquels vous vous trouverez bien incapables de prendre quelque sanction que ce soit. Votre texte est donc inadapté, il ne permet p...
...défendre la santé publique, nous devons lutter contre le dopage. C'est pourquoi nous vous faisons d'ores et déjà des propositions en prévision d'un futur texte dont la discussion laisserait plus le temps à la réflexion, au débat, aux auditions, un texte qui prévoirait donc un dispositif plus efficace, non seulement pour multiplier les contrôles inopinés, mais aussi plus radical pour supprimer les autorisations d'usage à des fins thérapeutiques. Prenez les jeux Olympiques d'Atlanta : 80 % des athlètes étaient asthmatiques ! C'est tout de même formidable Ils avaient tous droit à de la Ventoline. Aussi faudrait-il presque se réjouir d'avoir un gosse asthmatique : il est promis à un avenir d'athlète de haut niveau !
On se moque du monde. Nous devons donc faire preuve du plus grand sérieux et nous souhaitons une lutte antidopage rigoureuse, efficace, qui passe par des mesures pratiques, comme la multiplication des contrôles inopinés pendant les périodes de préparation, avec l'obligation de se présenter à ces contrôles. Deuxièmement, il convient d'écarter les autorisations pour usage à des fins thérapeutiques. Et puis, monsieur le secrétaire d'État, quand on parle d'efficacité dans la lutte contre le dopage, il faut aussi s'en donner les moyens. Or, je suis malheureusement obligé de constater que si, en 2002, le budget prévoyait de consacrer 24 millions d'euros à la lutte contre le dopage, en 2005, cette somme était réduite à 19 millions d'euros, et en 2008 à 15 ...
Adopter cet amendement, c'est aggraver encore un peu plus les choses en matière d'autorisations pour usage à des fins thérapeutiques. Vous allez encourager la multiplication des demandes d'AUT ! En particulier, il sera encore plus facile aux sportifs étrangers de pénétrer sur le sol français avec des substances interdites. Je souscris entièrement à ce que disait tout à l'heure notre collègue Poisson : dans le sport, une chose doit être maintenue envers et contre tout, c'est l'égalité des ...
... un an de prison que nous résoudrons le problème, d'autant plus que si les sportifs en question étaient incarcérés, ils se retrouveraient au contact de trafiquants, ce qui aggraverait leur cas. L'urgence dans laquelle nous avons examiné ce texte ne nous a pas permis d'aller jusqu'au bout de la réflexion, en particulier d'aborder le problème et les moyens de lutte contre le dopage. S'agissant des autorisations à usage thérapeutique, oui, j'ai un peu forcé le trait,