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Réforme des retraites


Les interventions de Michel Ménard


Les amendements de Michel Ménard pour ce dossier

16 interventions trouvées.

M. Benoit estime que l'instauration, en 1983, de la retraite à 60 ans a été une erreur. Qu'il le dise à ceux de ses électeurs qui, grâce à ce véritable progrès social, ont pu partir cinq ans plus tôt.

Par ailleurs, M. Vercamer a indiqué que les deux semaines de congés payés octroyées en 1936 étaient insuffisantes. Certes, mais je lui rappelle que les congés payés ont été acquis soit quand la gauche était au pouvoir, soit grâce aux luttes sociales. La droite n'a jamais voté de nouveaux droits de ce type.

J'en viens à la pénibilité. L'article 25, qui s'intitule « Pénibilité du parcours professionnel » porte un titre inadapté. En effet, il n'y est pas question de pénibilité, mais d'incapacité permanente. Dans la rédaction initiale du projet de loi, le Gouvernement avait fixé le taux d'incapacité à 20 %. Suite à la manifestation du 7 septembre, le...

ce qui vous permet de faire croire aux Français que vous vous préoccupez de la pénibilité alors qu'il n'en est rien. M. Woerth a affirmé que les cas cités par Ségolène Royal notamment celui du cancer de la plèvre sont prévus par la loi : ce n'est pas vrai.

En effet, un salarié qui n'aura pas un cancer déclaré à 60 ans ne bénéficiera pas de l'article 25 sur la pénibilité.

Si ce cancer se déclare à 62 ou 63 ans, le salarié n'aura pas vu son temps de travail réduit, alors qu'il subira bien les conséquences de l'exposition au risque. Il est encore temps d'apporter des modifications à ce texte, ce dont nous débattons est trop important pour qu'il en soit décidé en l'état aujourd'hui ou demain.

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, chacun reconnaît ici qu'il y a un problème de financement des retraites : les dépenses augmentent, mais pas les recettes, ce qui entraîne un déficit. Votre solution, c'est de dépenser moins pour les pensions, avec un report de l'âge légal du départ à la retraite et à l'article ...

Soit, mais alors pourquoi pas les femmes qui n'ont eu qu'un enfant ? Et pourquoi pas, tout simplement, toutes les femmes ? De fil en aiguille, on s'aperçoit que cela pose un problème pour tout le monde. Il y a un ou deux ans, vous avez fait adopter, à l'occasion du vote du budget, une disposition offrant à toute personne qui le souhaitait la p...

Monsieur le président, messieurs les ministres, chers collègues, depuis le début de la législature, vous avez expliqué, pour justifier des réformes en réalité, des régressions comme les franchises médicales, le bouclier fiscal ou le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux, qu'il s'agissait d'engagements du candidat Sarkozy lors de la c...

Qui peut vivre correctement avec une retraite diminuée de 25 % ? Certains auront la possibilité de se constituer une retraite complémentaire par capitalisation. Les autres, les plus modestes, souvent ceux qui exercent un travail pénible, n'auront d'autre choix que de vivre, survivre, avec le RSA, survivre avec une pension dérisoire à cause de ...

Aucune ambiguïté dans la proposition des socialistes. Nous sommes en faveur du maintien de l'âge légal du départ à la retraite à soixante ans. Nous sommes favorables à une retraite à la carte : les salariés qui souhaitent travailler au-delà de soixante ans doivent pouvoir le faire afin d'atteindre le nombre de trimestres nécessaires ou pour pou...

Nous voulons faire en sorte que les salariés qui ont occupé des emplois pénibles puissent bénéficier d'un départ en retraite anticipé, par exemple en appliquant un coefficient qui majore les trimestres travaillés dans ces conditions.

Nous demandons la possibilité de faire valoir les droits à la retraite dès lors que les salariés ont cotisé le nombre de trimestres requis, ce qui permettrait à celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt de partir à cinquante-huit ou cinquante-neuf ans. Vous le voyez, une autre réforme est possible. Ne nous faites pas le coup de « la dro...

Nous avons, depuis longtemps, prouvé qu'il était possible de mieux gérer et d'avoir comme objectif la justice sociale. Entre 1997 et 2002, le gouvernement Jospin a, à la fois, réduit les déficits du pays, rétabli les comptes de la sécurité sociale

tout en garantissant plus d'équité. Nous pourrions également citer l'exemple des collectivités territoriales que nous gérons de façon tout à fait responsable (Exclamations sur les bancs du groupe UMP)

en ayant toujours le souci de nous adresser en priorité aux plus modestes et aux plus démunis. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.- Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)