Les amendements de Michel Françaix pour ce dossier
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Monsieur le ministre, si nous faisions, ensemble, un plaidoyer pour l'écrit ; si, l'espace d'un instant, nous oubliions la mise en scène et que nous nous occupions de la mise en perspective ; si, pendant un moment, nous nous arrêtions de pleurer sur TF1 qui va racheter TMC et NT1 et qui, à elle seule, drainera alors, situation absolument except...
pour donner plus à la presse d'opinion et peut-être un peu moins à la presse spécialisée ? Ma revue de tennis mensuelle, que je lis pour constater que mon classement ne cesse de baisser,
je dois pouvoir, en tant que consommateur, la payer au juste prix. Quant à mon journal quotidien, il faut en revanche l'aider pour que le prix en soit abordable.
Je pourrais parler aussi des éditeurs en ligne et de la TVA à 19,6 % au lieu de 2,1 % ; cela a été fait. Mais le Gouvernement a choisi de diminuer la TVA pour les restaurateurs,
et l'on ne peut pas tout faire la même année. La presse d'opinion perd des lecteurs, mais cela dure en vérité depuis les années cinquante. Elle souffre aujourd'hui de l'apparition de phénomènes nouveaux : la concurrence des gratuits n'oublions pas, toutefois, que ce sont très souvent les journaux eux-mêmes qui ont créé des gratuits et des...
Ces aides vont aux coopératives, aux NMPP, aux coûts d'impression, au portage, aux kiosques, aux marchands de journaux même. Tout cela, il fallait le faire. J'ai même envie de dire : ce gouvernement étant en place depuis sept ans, que ne l'a-t-il fait plus tôt !
C'est justement ce que j'étais en train de dire. En ajoutant que lorsque l'on a fait cela, on n'a pas fait l'essentiel, car on n'a pas traité les points qui vont faire la différence. Il ne faut pas s'arrêter, comme c'est l'habitude de ce gouvernement, à des aides aux entreprises, en oubliant d'aider le lecteur, les journalistes et tout ce qui e...
Je ne dirai rien de la situation de la presse française à l'étranger, qui n'a jamais été aussi catastrophique. On ne peut plus trouver un journal français à l'étranger. Comme tout contrôle fait en outre absolument défaut, plus vous donnez de l'argent, plus cet argent ne sert à rien. J'en viens aux aides au pluralisme, et en particulier au phén...
La boucle est bouclée. Vous nous direz, tout à l'heure, que la presse n'est pas une entreprise comme les autres car vous ne manquerez pas de rappeler, en effet, que si c'est une entreprise qui doit tenir la route économiquement, il ne faut pas qu'elle devienne une entreprise comme les autres, pour toutes les raisons que nous savons , et je v...
La presse écrite possède deux trésors : d'une part, ses archives, son passé, son histoire, sa mémoire collective et, d'autre part, ses journalistes, qui sont formés, ou l'ont été, à analyser, sélectionner, mettre en perspective,
ce qui conférait une valeur ajoutée à l'information. Mais le temps passant, nous nous rendons compte que nous sommes maintenant en présence d'un média global, qui est de plus en plus rarement une oeuvre collective. Nous nous rendons compte que les pigistes sont davantage précarisés, que la loi « Création et internet » a modifié les statuts. To...
nous ne pouvons accepter d'en faire, comme le voudrait le porte-parole de l'UMP, dont nous tairons le nom, une simple boîte à communiqués, surtout lorsque ce sont les siens. Monsieur le ministre, vous voyez qu'il nous reste du pain sur la planche. La presse se trouve dans une période critique. Je n'ai pas eu le temps de parler de l'essentiel,
de l'annonce par le Président de la République d'aides extraordinaires pour la jeunesse. Il a en effet annoncé qu'il donnerait un journal tous les jours aux jeunes de toute une génération, ce qui aurait nécessité 2 millions. C'est devenu un numéro par semaine pour 200 000. Si nous ne redonnons pas l'envie de l'écrit à cette génération, à ces ...