Les amendements de Martine Faure pour ce dossier
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J'insisterai, pour ma part, sur l'article 4 bis C, qui offre la possibilité « à toute personne d'assurer le tutorat des personnes effectuant un engagement de service civique ». Nous ne pouvons que reconnaître les bienfaits d'un tutorat qui permettra aux jeunes de bénéficier à la fois de l'expérience du tuteur et de la sécurité que procure la p...
Madame la présidente, monsieur le haut-commissaire, mesdames les rapporteures, mes chers collègues, je voudrais tout d'abord redire que nous devons cette proposition de loi relative au service civique à l'initiative d'un parlementaire de gauche, le sénateur Yvon Collin, initiative qui témoigne, avec les propositions de loi déposées par Jean-Mar...
Si, comme l'écrivait Albert Camus, « la vraie générosité envers l'avenir consiste à tout donner au présent », alors il est grand temps de concrétiser une idée généreuse et novatrice et de se doter d'un outil attractif, valorisant, accessible au plus grand nombre et qui garantira la transmission des valeurs de la République aux jeunes génération...
Aussi bien le service civil volontaire, institué par Jacques Chirac en 2006, que les divers dispositifs proposés à sa suite, se sont révélés inadaptés et inopérants. Pour atteindre l'objectif préconisé par le Livre vert de la jeunesse, qui est de recruter 10 % d'une classe d'âge soit 70 000 à 75 000 jeunes en 2015, l'engagement de l'État es...
Or, parmi les causes identifiées de l'échec du service civil volontaire 50 000 volontaires civils par an attendus, moins de 3 000 au bout de trois ans ,
on peut certes incriminer la complexité du dispositif et son manque de visibilité comme l'a rappelé Jean-François Lamour , mais aussi et surtout les carences budgétaires. Il est donc impératif que les moyens soient à la hauteur des ambitions affichées.
L'Inspection générale des affaires sociales l'énonce clairement dans son rapport de novembre 2009 : « La contrainte budgétaire a [...] beaucoup pesé sur le service civil et contribué à sa confidentialité. » Pour assurer la montée en puissance du dispositif, le coût est estimé à 500 millions d'euros par an.
Je rappelle que, dès le premier trimestre 2008, il manquait 7 millions d'euros à l'Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances pour boucler son budget. Les collectivités territoriales, toujours mises à contribution et auxquelles la suppression de la taxe professionnelle vient de porter le coup de grâce, ne pourront pas ap...