Les amendements de Marie-Christine Dalloz pour ce dossier
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J'essaie de me mettre à la place d'un observateur extérieur qui prendrait en cours notre débat sur la pénibilité.
Le groupe socialiste est favorable à une reconnaissance collective de la pénibilité, c'est-à-dire par métier. (« Non ! » sur les bancs du groupe SRC.) Il souhaite flécher le métier de maçon, celui de charpentier, de charcutier, de boulanger, d'instituteur, d'infirmier,...
et j'en passe, avec une connotation pénible. Mais, une fois cela fait, comment traitera-t-il le problème concrètement ?
Pour une fois, vous êtes d'accord entre vous sur le fait qu'il faut reconnaître tous les métiers pénibles. Pour avoir fait plus d'une vingtaine d'auditions sur le thème de pénibilité, je peux vous affirmer que je n'ai pas rencontré une seule profession qui ne m'ait pas dit qu'il y avait des aspects de pénibilité dans son activité professionnel...
Comment comptez-vous financer cette pénibilité ? Bien sûr, vous me répondrez que vous allez trouver quelques milliards grâce à une pression fiscale supplémentaire. La démarche du Gouvernement est à la fois novatrice et très volontariste en ce qu'elle a prévu d'abaisser à 10 % le taux d'incapacité physique requis pour partir en retraite anticip...
Certaines personnes sont plus fragiles que d'autres. De ce fait, elles méritent une vraie reconnaissance, et je remercie les ministres pour cette disposition qui figure dans le texte de loi. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Je pensais aborder l'examen de l'article 4 en montrant l'intérêt qu'il présente puisqu'il traite à la fois de l'allongement de la durée d'assurance mais aussi des modalités d'application de l'aménagement du principe de garantie générationnelle, et puisqu'il correspond à une simplification de l'article 5 de la loi de 2003. Mais mon collègue Séba...
Mais c'est mieux de le rappeler, parce que vous semblez parfois l'oublier, mes chers collègues. Le rapport du COR sur le sujet est relativement édifiant, et si vous prenez le temps de vous pencher sur ses préconisations, vous comprendrez mieux. Bien évidemment, et le Premier ministre l'a rappelé il y a quelques instants, les effets de la crise...
Quand vous expliquez à vos concitoyens qu'il y a trois paramètres sur lesquels on peut agir, ils comprennent très facilement. C'est simple.
Vous pouvez diminuer le niveau des pensions des retraités actuels pour pouvoir garantir la retraite, qui est un droit, dans le cadre de notre pacte social, à toute personne ayant cotisé, ayant ouvert des droits. Mais paupériser les retraités actuels, ce n'était pas du tout notre vision de la réforme des retraites. Deuxième perspective, on aura...
Je ne sais pas si nous avons regardé la même émission télévisée, mais moi, j'ai écouté attentivement le Premier ministre. Il a évoqué trois aspects. En vérité, il n'a fait que confirmer ce que les journalistes lui annonçaient. (Exclamations et rires sur les bancs du groupe GDR.) Les journalistes ont commencé par dire, premièrement, que l'âge lé...
Je constate que mes collègues s'énervent, alors que je suis très calme, et que je pose des données très simples. Le troisième constat, c'est que lorsque la réforme des retraites, et notamment l'allongement de la durée de cotisation, a été négociée dans les autres pays d'Europe, et sous un gouvernement de coalition associant la gauche et la dro...
Vous avez entendu comme moi un journaliste parce que je n'ai pas seulement été attentive aux propos du Premier ministre, qui étaient fort intéressants , M. Jean Boissonnat, qui a dit en substance : « La gauche n'a quasiment rien fait pour les retraites, sauf le fonds de réserve. »
Dans le cadre démocratique de notre débat, Mme Touraine a dit tout à l'heure qu'elle acceptait le principe d'un allongement de la durée d'assurance. Réciproquement, je reconnais, de mon côté, le bien-fondé de la création de ce fonds de réserve, parce que, dans le cadre de cette réforme, il prend toute sa dimension. Je crois que c'est là l'intér...
Je vous ai observés et écoutés attentivement depuis mardi dernier. Je suis atterrée qu'en ce jeudi nous n'ayons pas encore abordé l'examen d'amendements techniques, ni vraiment parlé du sujet sur lequel les Français attendent de nous des réponses concrètes. Depuis mardi, on nous assène des vérités
Quand j'entends dire que la réforme que nous proposons vise à enterrer le régime des retraites par répartition,
Vous ne pouvez pas rester crédibles avec de tels arguments. Un amendement communiste adopté à l'unanimité au début de nos débats rappelle que le pacte républicain comporte le grand principe de la retraite par répartition. Soyons donc sérieux et cessons de raconter tout et n'importe quoi. Il me paraît important qu'un jour vous deveniez crédibles.
M. le ministre observait que, dans le projet socialiste, les recettes prévues au titre des stock-options équivalaient à l'intégralité des stock-options versées en France,
Ce à quoi un de vos collègues a immédiatement répondu qu'il y avait d'autres recettes envisageables. On entend souvent parler dans les transports des marchandises tombées du camion ; vous, vous avez des recettes qui tombent du ciel. Tant mieux pour vous, mais si vous vous imaginez que les Français croient votre projet crédible, vous les prenez ...
Monsieur le président, messieurs les ministres, monsieur le président de la commission des affaires sociales, mes chers collègues, « quand François Mitterrand a décidé d'abaisser l'âge légal de la retraite de 65 à 60 ans, en 1981, autour de la table du Conseil, tous les ministres en charge de l'économie même Fabius et surtout Delors étaient...