Les amendements de Laurent Fabius pour ce dossier
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Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, chers collègues, il y a de cela un peu plus de deux semaines, M. le Président de la République réunissait le Congrès dans le cadre majestueux du château de Versailles. C'était la première fois depuis plus de cent ans qu'une intervention de ce type avait lieu. Malheureusement, les termes de l...
C'est donc aujourd'hui, même si cela ne durera quelques dizaines de minutes, que nous aurons ce débat sur la situation générale et les propositions pour la France. La motion de censure que je défends au nom du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche, n'a pas pour objectif je lève un suspense difficilement soutenable de renverse...
mais d'aborder les sujets de fond. Sachant, et cela devrait tout de même faire réfléchir, qu'un grand quotidien économique nous a appris ce matin que les Français qu'il avait interrogés avaient en majorité répondu qu'ils étaient favorables à la motion de censure des socialistes.(Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.) Monsieur...
Je me situerai sur le fond et je partirai évidemment de la crise, ou plutôt de ce qui se produit en ce moment, qui est à la fois une révolution dans le monde et une crise. Les deux phénomènes existent, mais ils sont distincts. Sur la révolution dans le monde, il n'est pas besoin d'être long. Tout le monde a ces choses présentent à l'esprit : m...
sans commune mesure avec les possibilités de croissance de l'économie. Ce qui conduit à une baisse de la rémunération du travail par rapport au capital, à une augmentation des emprunts et de l'endettement. Vient le jour où le château de cartes s'effondre : c'est ce qui s'est produit en 2009. Face à cela, permettez-moi de vous le dire, bon nom...
Et s'il s'agit d'une opération économique, de grâce, n'amputez pas les dépenses et les moyens des collectivités locales qui, rappelons-le, assurent 75 % de l'investissement public en France ! (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et sur quelques bancs du groupe GDR.)
Ou bien il s'agit de tout autre chose, d'une opération à vocation essentiellement publicitaire, et cela coûtera beaucoup plus cher.
Cela portera le nom du Président de la République et ce sera proposé juste quelques jours avant les élections régionales Je crains fort que votre choix, monsieur le Premier ministre, ne se porte sur ce second terme ! Nous vous entendrons avec plaisir sur ce point. La première réponse du Président de la République n'est donc pas à la hauteur d...
Si, je vous ai entendu, monsieur Hortefeux ! Soyons clairs : si vous croyez que c'est la bonne réponse à la crise mondiale et financière, vous passez totalement à côté de la question. (« Bravo ! » et applaudissements sur les bancs des groupes SRC. Applaudissements sur quelques bancs du groupe GDR.) Au-delà de tous les arguments que l'on peut...
Sans oublier qu'il y avait une surprise pour le lendemain du discours présidentiel : l'annonce de la généralisation du travail du dimanche, dont nous discutons ces jours-ci. Cela non plus n'est pas une solution. Et puis il y a eu tous ces discours magnifiques, dont celui tenu devant l'Organisation internationale du travail. Il est vrai que, lo...
Mais il y avait une troisième proposition ; et même si elle passée un peu inaperçue dans les déclarations de M. le Président de la République, elle est très importante : elle a trait au scrutin territorial. On nous a parlé d'une réforme territoriale ; peut-être nous la préciserez-vous. Nous ne sommes pas ennemis d'une certaine réforme territori...
40 milliards en 2007, et en 2008, où il n'était toujours pas question de crise, mais seulement de l'action du gouvernement Fillon, il a grimpé à 55 milliards ! Voilà la réalité ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Ce à quoi il faut, pour faire bonne mesure, ajouter l'endettement. M. Séguin, qui n'est pas suspect de partialité, es...
Monsieur le Premier ministre, mes chers collègues, on nous demande de faire des propositions. Les voilà ! (« Ah ! » sur les bancs du groupe UMP.)
Monsieur Raoult, je vous me faites penser à cette formule de Cocteau qui disait de quelqu'un comme vous : « Il parle au-dessus de ses moyens. » (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
S'agissant de nos propositions, à court terme, monsieur le Premier ministre, nous vous demandons de suspendre à court terme le bouclier fiscal (Protestations sur les bancs du groupe UMP), dont M. Goulard, avec honnêteté, précisait hier que, pour les cent premiers bénéficiaires, qui sont à la tête d'un patrimoine de plus de 15 millions d'euros, ...
Deuxième mesure : nous vous proposons de suspendre les dizaines de milliers de suppressions d'emplois publics auxquelles vous vous apprêtez à procéder. « Mon idéal, le coeur de mon action, c'est l'emploi, c'est l'avenir », dites-vous ; mais dans l'éducation nationale, clé de l'avenir, vous allez supprimer à nouveau plus de 10 000 postes ! (Appl...
Nous avons voté avec vous le Grenelle de l'environnement. Nous attendons son application. Nous savons tous dans nos circonscriptions qu'il y a besoin de transports publics, mais les crédits n'arrivent pas. Qu'il faut améliorer le logement, y compris le logement existant, mais les crédits ne sont pas là.
Qu'il faut encourager l'innovation et la recherche, mais les crédits sont insuffisants. (Protestations sur les bancs du groupe UMP.) Bien sûr, il faut que les recettes soient au rendez-vous, et c'est la raison pour laquelle nous vous demandons de revenir sur un certain nombre de mesures iniques que vous avez prises depuis deux ou trois ans, pa...
Enfin, nous devons à l'évidence revenir d'une façon plus générale sur tout ce qui est injustice fiscale ; mais nous devons en même temps, monsieur le Premier ministre, car les choses sont liées, respecter pleinement la démocratie. On parle d'omniprésidence, d'egoprésidence. (Rires et exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Il faut aller vers...
Les élections européennes, qui vous ont été favorables ainsi qu'aux écologistes, qui ont été défavorables au parti socialiste, ont été surtout favorables à l'abstention. Cela qui veut dire, leçon numéro un, que nos concitoyens souhaitent une Europe différente, une Europe plus démocratique, une Europe plus écologique, une Europe plus sociale. No...