2707 interventions trouvées.
Ce n'est pas sérieux !
Dites-nous au moins si nous siégeons demain matin !
Monsieur le ministre, votre définition de la pénibilité, dans ce texte, telle que vous la posez, est trop restrictive et inadaptée à la réalité de terrain. Comme l'ensemble de ce texte, elle est injuste. Tous les parlementaires le savent,
les syndicats le répètent et pourtant les salariés devront la subir, puisque vous vous obstinez encore ce soir à la maintenir en l'état. Elle exclut des dizaines de milliers de personnes confrontées à un travail souvent épuisant. Pourtant, les facteurs définissant cette pénibilité existent. On l'a déjà dit : les négociations interprofessionne...
Le fait de demander à un salarié de prouver à un médecin qu'il souffre et que ses moyens physiques sont diminués pour prétendre faire valoir son droit à partir à soixante ans est un recul social, car c'est une approche purement individuelle de la question de la retraite.
C'est un recul social car elle va restreindre on l'a déjà dit à quelques milliers de salariés par an cette possibilité sur l'unique base d'une incapacité physique permanente reconnue médicalement. Pour être juste, toute période de travail pénible doit bénéficier d'une majoration des annuités permettant de partir plus tôt. C'est une mesure ...
Vous reconnaissez vous-même que votre texte n'est pas abouti.
C.Q.F.D. !
Quelle absurdité !
Des excuses !
Nous venons d'entendre le rapporteur expliquer que les mensonges sont très désagréables.
Il y a pire : un ministre de la République qui profère des mensonges, c'est d'une gravité extrême. (Protestations sur les bancs du groupe UMP.) Après les mensonges nous passons aux insultes, mais où vous arrêterez-vous, monsieur le ministre ?
Malheureusement, à cause de ce temps programmé absurde, surréaliste, alors que nous sommes en train d'examiner un point qui se trouve au coeur de votre prétendue réforme des retraites, je n'ai pas le temps de prendre la parole
dans la mesure où d'importants sujets restent à examiner. Je me censure donc moi-même, imitant M. Bocquet. Je souhaite seulement, instamment, monsieur le ministre, que vous présentiez des excuses à Mme Coutelle. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Votre silence est éloquent, monsieur le ministre ! (Protestations sur les bancs du groupe UMP.) Qui ne dit mot consent !
Donnez-lui la parole, il n'y a que lui qui puisse parler !
Monsieur le ministre, il y a bien des années, je regardais, vous regardiez peut-être, une série télévisée, devenue culte depuis, qui s'appelait Mission impossible. Au début de chaque épisode, un agent écoutait sur un magnétophone un message concernant la mission à effectuer ; ce message s'autodétruisait ensuite. Le titre de cette série et le s...
C'est pourquoi vous vous réfugiez dans une définition de la pénibilité invalidité qui, pour des milliers de salariés usés, fatigués, sera synonyme de travail au-delà de soixante ans. Quelles sont donc les raisons d'une telle rigidité, d'une telle inflexibilité ? Vous jugez votre réforme courageuse. Au vu de la mobilisation dans la rue, vous ê...
Le courage n'est pas de s'attaquer aux plus fragiles et aux seuls salariés qui devront assumer pratiquement l'intégralité du financement de votre réforme. Le véritable courage politique est de chercher d'autres financements. Les revenus du capital et du patrimoine doivent être également taxés pour contribuer à préserver notre système de retrait...
Cela pourrait nous pousser à sourire, si le sujet de nos débats, les retraites, n'était éminemment sérieux. L'application de cette réforme injuste met à bas un pan entier de notre modèle social. Notre mission à nous, et nous l'acceptons bien volontiers, sera, dés 2012, de remettre à plat la réforme des retraites pour qu'elle soit juste, effica...