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Mais non, cela ne sera pas plus dur : comme Mme Batho l'a souligné, le texte ne concerne que 300 personnes,
puisque vous en avez exclu les réitérants. Le problème posé est donc simple, madame le garde des sceaux, et il ne sera pas résolu tant que nous ne changerons pas de système pour construire, comme l'a démontré Manuel Valls, un système de détection précoce et nous avons employé durant la campagne pour l'élection présidentielle ces mots qui ont...
Je préfère un encadrement militaire à des places de prison supplémentaires !
Songeons en effet, au travail accompli par l'armée à Montlhéry, laquelle obtient, dans le cadre du dispositif « Défense deuxième chance », destiné non à des délinquants mais à des jeunes en situation d'échec, des résultats remarquables.
C'est faux, nous n'y étions pas opposés !
Monsieur le rapporteur, non seulement nous n'y étions pas opposés mais, dois-je vous le rappeler, c'est nous qui avons créé les centres éducatifs fermés ! (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)
C'est Mme Guigou !
Puisque vous évoquez ce débat fondamental qui portait, à l'époque, sur l'emploi des mots « fermés » que vous préfériez, et « renforcés », que nous avions adopté, laissez-moi vous poser une question : si vous en avez visité, quelle est la différence entre les centres éducatifs renforcés et les centres éducatifs fermés ?
Non ! La réalité, c'est qu'il n'y a pas de différence, mais que ces structures fonctionnent et que vous auriez dû en construire ! La réalité, c'est que vous avez voté plus de lois que construit de centres éducatifs fermés !
Il s'agit là d'une question sérieuse. Il faut préciser ce que l'on entend par garanties exceptionnelles. Soit des garanties d'insertion ou de réinsertion sont données et le juge prend sa responsabilité par rapport à ces informations, soit il n'en a pas. Le législateur doit pouvoir apporter des précisions qui permettront au juge de travailler. O...
Je le répète : ce qu'il faut, dans les quartiers, c'est construire un système de détection précoce et de prévention, d'encadrement social et d'aide aux familles des délinquants, et non pas désigner celles-ci à la vindicte populaire alors qu'elles sont généralement les premières à demander de l'aide. Or votre texte ne prévoit rien en la matière !
Le législateur ne sert à rien, alors !
Je me rappelle la triste histoire de cette mère de famille condamnée parce que son fils avait brûlé des poubelles.
Je constate qu'on ne répond pas !
Elle avait reconnu que son fils était un délinquant, mais, avait-elle ajouté : la vraie question n'est pas de me condamner, c'est de m'aider, parce que je suis seule à m'occuper de lui et que je pars tous les matins à sept heures pour rentrer à vingt et une ou vingt-deux heures.
Ce qu'elle souhaitait, c'est que la société puisse l'aider
à mettre fin à des comportements violents dont chacun connaît les causes elles ont été évoquées ici à plusieurs reprises. À ce système de détection précoce et de prévention de la délinquance, vous avez préféré la fuite en avant législative. Ce texte, je l'affirme, restera sans effet ! Et comme l'ont fait avant moi mes collègues, je prends d...
et, de nouveau, vous nous affirmerez qu'il faut durcir la législation et inventer de nouveaux concepts pour répondre à la situation. Madame le garde des sceaux, cette logique d'enfermement nous fera bientôt atteindre les 100 000 détenus : tel est en effet le processus dans lequel nous sommes engagés. Les parlementaires savent ce qu'est la dét...
Monsieur Myard, vous êtes l'élu d'une circonscription tranquille !
Vous ignorez la réalité de la violence et le taux de récidive des centres pour jeunes détenus : plus de 60 % ! Je vous invite au mois de juillet à venir visiter avec moi la prison de Fleury-Mérogis : vous pourrez discuter avec les personnels de l'administration pénitentiaire. La visite aura pour vous, j'en suis certain, un caractère éducatif, n...