608 interventions trouvées.
Vous pouvez plaisanter, mais cette affaire-là ne s'arrêtera pas...
..parce que nous sommes dans une situation d'une exceptionnelle gravité.
Non, monsieur, je dis simplement que nous sommes dans une situation que nous n'avons jamais connue. (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)
Certains rêvent peut-être d'en revenir à des chaînes au service d'une majorité politique. Puisque vous vous énervez en considérant que vous êtes mis en cause...
..donnez une preuve de votre volonté de préserver l'indépendance de la presse en votant cet amendement. Par ailleurs, le Président de la République a annoncé la tenue d'états généraux de la presse à l'automne.
Et il a même ajouté qu'il serait au coeur de cette réflexion.
Voilà qui est inquiétant, car ce n'est pas son rôle. Nous demandons que le Parlement se saisisse de cette question et qu'il crée une commission d'enquête sur l'ensemble des restructurations qui ont lieu en ce moment dans la presse écrite et la presse télévisée. Cela permettrait à l'ensemble des responsables des chaînes de donner les informati...
Il faut que ce soit inscrit dans le compte rendu !
Monsieur le président, pour l'essentiel, les propositions que contient le document que vous avez adressé aux présidents de groupe peuvent être mises en oeuvre indépendamment du débat que nous avons sur la révision de la Constitution. Vous avez d'ailleurs déclaré et personne ne remet en doute votre sincérité que vous aviez évoqué cette quest...
Madame la garde des sceaux, monsieur le secrétaire d'État, vous connaissez cette formule populaire désormais célèbre, souvent revendiquée : « Il n'y a pas d'amour, il n'y a que des preuves d'amour ».
Nous allons essayer d'appliquer ce proverbe à la réforme constitutionnelle : « Il n'y a pas de bonne volonté, mais des preuves de bonne volonté ». Lorsque nous avons engagé ce qui était revendiqué comme étant l'une des oeuvres majeures du début du quinquennat sarkoziste, vous nous aviez dit que vous alliez écouter l'opposition.
Mieux, le Président de la République avait dit : « je vais être celui qui va limiter ses propres pouvoirs ».
Mais ce qui s'est réellement passé pendant la discussion est bien différent. Nous avions revendiqué, sans esprit partisan, deux principes : une plus grande transparence dans les décisions prises et un rééquilibrage démocratique des institutions de la Ve République au profit de la délibération collective, c'est-à-dire du Parlement. Contrairemen...
Nous avions posé cinq réponses et nous attendions des réponses claires. Et si tel avait été le cas, nous aurions accepté, sans esprit partisan, de participer avec vous à la réforme constitutionnelle.
Vous avez fait semblant de discuter, vous avez essayé de débaucher tel ou tel (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire)...
En tout cas les gazettes en font état.
Monsieur Brard, je vous rassure : ce n'est pas la question posée pour l'instant, ni pour aujourd'hui ni pour demain.
Au final, nous sommes loin du rééquilibrage démocratique des institutions de la Ve République et d'une plus grande transparence. Qui plus est, on ne peut pas discuter aujourd'hui d'une réforme constitutionnelle sans aborder ce qui est en train de se passer dans l'univers médiatique. C'est pourquoi notre revendication d'une plus grande transpar...
Mais la réalité, c'est que les entreprises ne sont pas de la même nature. Et si nous avons mis en place, en 1981, la Haute autorité de la communication audiovisuelle, précurseur du CSA, c'est parce que l'ORTF cadenassait totalement l'information. À n'en pas douter, vous devez être nostalgiques de cette époque ; en tout cas, vous faites tout pou...
Voilà la réalité : la presse est soumise aujourd'hui à des pressions. (Protestations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Il va falloir que vous vous expliquiez sur ces questions. Des journalistes affirment, sans s'attirer aucune remarque, que la décision n'a pas été prise dans la rédaction ou par la direction de la ...