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Vous êtes le parti du mouvement en arrière !
Tout à fait !
On peut se poser la question !
Exact !
Lagrange n'abonde pas dans votre sens, monsieur Vanneste !
Très bien !
On peut dire les deux !
L'intervention de M. Vanneste illustre bien le caractère détestable de ce qui est en train de se passer dans notre pays. (Protestations sur les bancs du groupe UMP.) Il n'y a pas d'un côté les partisans de la sécurité, de l'autre, ceux de l'insécurité.
Il n'y a pas d'un côté les défenseurs des assassins, de l'autre les défenseurs des victimes. Face à la montée de la violence, il n'y a pas d'un côté les doux naïfs, de l'autre les réalistes. Il devrait y avoir, au sein de notre hémicycle, un consensus politique pour combattre la montée de la violence, défendre les victimes, trouver des solution...
Toutefois, on a vu se dessiner peu à peu, derrière le discours, une construction politique qui, elle, pose problème. Cette construction politique consiste à nous faire apparaître comme du côté de ceux qui agressent les policiers, de ceux qui ne défendent pas la police républicaine, et c'est cela que nous trouvons insupportable. À l'heure actuel...
Je suis prêt à prendre le pari que, s'agissant de ce texte, les choses ne vont pas se dérouler autrement. Dans un an ou deux, certains d'entre vous commenceront à dire que la déchéance de nationalité ne suffit pas et qu'il faut revenir à la peine de mort, seul message qu'entendent les assassins ! (Protestations sur les bancs du groupe UMP.)
C'est la logique implacable de votre fuite en avant, et nous en aurons la preuve dans quelques mois ! (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Cela n'a rien de scandaleux, monsieur Garraud, je rappelle simplement que parmi vous, une quarantaine de parlementaires ont déjà déposé des propositions de loi ayant pour objet de revenir sur l'abolition de la peine de mort ou du moins de provoquer un débat sur cette question. Je n'invente donc rien, je ne fais pas de procès d'intention. Si c...
Voilà ce que je voulais dire au sujet de vos dérapages.
Monsieur le ministre, je ne suis pas de ceux qui considèrent que l'on ne peut pas changer d'avis et évoluer en politique. On peut légitimement changer de position c'est tout à fait respectable et même se trouver de nouveaux mentors, je n'y vois rien à redire.
Pour ma part, je vous considère comme un humaniste et un républicain. Mais j'ai été étonné de vous entendre dire à la radio, il y a deux jours, que le texte que vous défendez a un objectif clairement revendiqué : celui de « siphonner » l'électorat du Front national. (« Et alors ? C'est une bonne chose ! » sur les bancs du groupe UMP.) C'est un...
En 1987-1988, certains d'entre vous ont déclaré avoir les mêmes valeurs que le Front national : ils étaient prêts à aller jusque-là pour, disaient-ils, « assécher » ce parti. La sanction électorale n'a pas tardé, puisque cette stratégie vous a fait perdre l'élection présidentielle de 1988. D'autres ont alors compris qu'il valait mieux affronter...
Nous proposons de mettre des policiers sur le terrain !
Ce n'est pas du tout la même chose.