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Les amendements de Julien Dray pour ce dossier

12 interventions trouvées.

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, nous arrivons au terme de la longue procédure parlementaire qui doit nous conduire à adopter votre loi d'orientation sur la sécurité intérieure. Je ne reviendrai pas sur toutes ses dispositions, mes collègues en ayant déjà signalé les points noirs ; mais je veux réagir à plusieu...

Que le Président de la République affirme la solidarité de la nation avec la famille de la victime, qu'il témoigne de la solidarité naturelle de tous les citoyens envers elle (Exclamations sur les bancs des groupes UMP et NC), nul ne peut le lui reprocher.

Que le Président de la République réexamine tous les dispositifs en vigueur pour éviter qu'un tel drame ne se reproduise, c'est aussi son rôle. Mais quand le Président de la République apporte son concours à ce qui est le plus dangereux dans ce genre de situation, c'est-à-dire aux tentatives de trouver immédiatement un coupable,

et lorsqu'il désigne comme coupables les magistrats, voire pourquoi pas ? les gendarmes, il n'est plus dans son rôle. Je le répète, monsieur Hunault, votre remarque était donc déplacée.

Permettez-moi, ensuite, monsieur Hortefeux, de vous faire part des souvenirs d'un ancien combattant. Vous êtes, en effet, dans une situation que je connais un peu : celle d'un ministre de l'intérieur qui va être confronté à une gigantesque contestation mêlant les magistrats, la police et l'ensemble des forces pénitentiaires. Si je vous dis cel...

À l'époque, nous avons été confrontés à la fusion des contestations que j'évoquais, et qui sanctionnait certaines erreurs. Or vous êtes aujourd'hui dans la même situation. Ainsi, huit ans après nous avoir succédé, et après avoir présenté votre action comme essentielle à force de nouvelles lois, de nouveaux dispositifs, le bilan est là : il est...

Mais, je vous le dis honnêtement, nous ne pouvons plus participer à un tel consensus : cela reviendrait à avaliser votre échec politique, et nous ne pouvons pas servir de bouée de sauvetage à une politique qui a échoué. Je vous rappelle simplement qu'en 2002, reconnaissant les problèmes auxquels nous étions confrontés, nous avons voté plusieur...

Ce n'est pas ce que vous faites aujourd'hui. Même en termes de moyens, et alors que cela a été votre force à un moment donné, vous tournez le dos à votre propre bilan, puisque vous supprimez de plus en plus de postes de policiers sur le terrain. Nous nous retrouvons ainsi dans la situation ubuesque où les commissariats qui sont en première lig...

Vous le savez très bien, dans mon département où je vous invite à passer non pas une demi-heure, non pas une heure, mais une nuit entière , lorsque des incidents surviennent aux Tarterêts ou à la Grande Borne, il faut plusieurs heures pour regrouper un éventail de forces de police qui puisse ne serait-ce que pénétrer dans ces cités. La réali...

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, permettez-moi tout d'abord une petite parenthèse sur un débat qui a lieu en ce moment dans notre pays, concernant la pratique de la religion musulmane. La vraie question posée aujourd'hui nous devrions les uns et les autres être d'accord sur ce point , c'est qu'il n'y a pas as...

Monsieur le ministre, il y a quasiment huit ans jour pour jour vous n'étiez pas sur ces bancs , j'étais monté à cette tribune au nom du groupe socialiste, devant un éminent ministre de l'intérieur. En conformité avec nos interventions, nous avions, contrairement à ce que vous avez dit ici, voté l'article 2 de la première loi d'orientation po...

À l'époque, les propos que nous tenions étaient explicites. Nous ne souhaitions pas votre échec, et nous allions jusqu'à dire que, même si cela pouvait être d'un certain point de vue contraire à nos intérêts politiques, le souhait que nous pouvions exprimer pour nos concitoyens, c'était que cette loi soit une réussite et permette de juguler la ...