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2638 interventions trouvées.

Vous avez dit, cher collègue, que Natixis était le responsable de tous les maux. Natixis est une banque d'affaires, qui a fait comme toutes les autres banques d'affaires à travers le monde. Mais ce n'est pas d'elle qu'est venu le mal ! C'est aussi la crise d'un système qui a voulu que l'on fasse de l'argent sur de l'argent sur de l'argent

et qu'il y ait des bonus et des rémunérations pour des responsables de sociétés d'investissement qui n'ont pas valorisé l'outil industriel puisque d'outil industriel il n'y avait point mais qui n'ont fait que revendre, revendre et revendre encore, pour engranger des bonus. Voilà la perversion du système. Il y a aussi, bien sûr, le problèm...

J'en reviens ensuite à la crise des subprimes ; car, s'il y a eu cette crise-là, il y a eu ensuite une autre crise, qui nous touche plus directement et qui touche tout spécialement le tissu industriel français, les PME et les artisans : c'est la crise du risque. Que s'est-il produit après la crise des subprimes ? Les emprunts, qui sont des con...

Ce n'est pas de prendre des risques inconsidérés et de faire de l'argent sur de l'argent sur de l'argent ! Mais il faut qu'ils prennent des risques, car sans risque, il n'y a pas de croissance économique, et donc sans risque, pas d'emploi, pas de développement ni de projets industriels. Voilà comment fonctionne l'économie ! Il est très sympathi...

Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, pour deux raisons, le groupe UMP votera pour le projet de loi relatif à l'organe central des caisses d'épargne et des banques populaires, que nous examinons aujourd'hui.

Si M. Brard m'interrompt, je ferai de même quand il parlera, et nous y prendrons tous deux beaucoup de plaisir !

Nullement, mais c'est un plaisir que d'avoir un échange avec vous, au début de l'examen de ce projet de loi, qui nous offrira sûrement l'occasion d'un débat intéressant. Une quarantaine d'amendements ont été déposés, qui nous permettront d'entrer dans le détail de ces sujets souvent qualifiés de techniques.

On aurait tort de croire que le projet de fusion des caisses d'épargne et des banques populaires est né subitement, il y a quelques semaines, de la crise infligée à la Caisse d'épargne par la déconfiture de Natixis. Il est né il y a des années de la complémentarité de deux groupes bancaires mutualistes, et s'est nourri de 131 ans d'histoire ban...

Contrairement à ce qu'a laissé entendre M. Cahuzac, dans tout conseil une personnalité indépendante prend ses responsabilités. Elle n'est pas aux ordres, sinon à quoi servirait de la qualifier de personnalité indépendante ?

Elle serait alors ni plus ni moins que le représentant d'un actionnaire. Ce n'est pas la procédure qui a été retenue : on a choisi d'avoir deux administrateurs qui représentent l'État et deux administrateurs indépendants.

Non seulement je vous écoute, mais je lis votre blog. Vous devenez une personnalité populaire !

Si les décisions d'une personnalité indépendante sont acquises pour des motifs qui n'ont rien à voir avec son jugement personnel, cela remet en cause le principe même de sa nomination. C'est pourquoi je n'imagine pas un instant que cela puisse être le cas pour les deux personnes qui vont être nommées par l'État pour remplir cette mission d'admi...

Pourquoi pas ? Vous de même, monsieur Brard. Je suis sûr que votre présence serait intéressante dans un certain nombre de conseils d'administration, où vaudrait votre capacité à caricaturer.

Ce projet va également améliorer la gouvernance de Natixis, puisqu'il n'y aura plus qu'un seul pilotage au lieu de deux actuellement, ce qui pouvait être source de difficultés, voire d'inefficacité. Du fait des prérogatives prévues à l'article 1er du projet de loi, l'organe central exercera un contrôle étroit sur Natixis. C'est un bon mode de ...

Les éléments qui viennent de nous être donnés concernant ICADE me semblent bien illustrer le dilemme auquel sont confrontés le Gouvernement et les parlementaires : la Caisse des Dépôts doit-elle être considérée comme une filiale d'investissement de l'État ou comme un intervenant d'intérêt général sur le marché ? Dans le premier cas, elle doit r...

L'écueil de l'équilibre des apports pouvait donc être contourné par l'instauration d'une gestion sous mandat par le FSI. De même, la stratégie du FSI pour les PME est parfaitement conciliable avec un deuxième volet stratégique relatif aux grandes entreprises. Mon impression est que le FSI développe déjà ce volet puisque certains des actifs qui ...

Nous aurons bien sûr ce débat ; le rapprochement des caisses d'épargne et des banques populaires ne doit se traduire ni par la suppression de leurs réseaux, ni par des licenciements massifs. Mais la rédaction de votre amendement est beaucoup trop imprécise : « l'ensemble du territoire français », cela ne veut rien dire !

Pendant la période de détention de titres super-subordonnés, l'État aura-t-il un rôle prépondérant au sein du conseil de surveillance, notamment en matière de nomination des dirigeants ? Ce matin même, une dépêche de l'AFP nous a appris que M. Ferrero avait été remplacé par M. Mignon, expert des actifs toxiques à la direction générale de Natixi...