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De deux choses l'une : si M. Fillon s'est trompé, qu'il le reconnaisse ; s'il ne s'est pas trompé, cessez de dire que les 35 heures n'ont pas créé d'emplois, puisque, je le répète, ce sont vos amis qui reconnaissent qu'elles en ont créé 400 000 ! (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)
Le deuxième argument contre les 35 heures, également avancé par M. Lefebvre, est celui de leur coût excessif. Il faut savoir de quoi l'on parle : le coût des 35 heures, c'est tout simplement celui de l'allégement du coût du travail. De deux choses l'une, là encore : ou vous y êtes favorables, mais alors cessez d'invoquer ce chiffre de 25 millia...
Vous récupérerez ainsi ces 25 milliards d'euros : j'ignore comment vous les utiliserez, mais au moins pourrons-nous dire que les 35 heures ne coûtent plus rien. Les 35 heures...
..constituent l'explication universelle pour justifier toutes vos politiques et écarter d'un revers de main, avec désinvolture, ce que nous proposons je pense notamment aux questions au Gouvernement. Depuis six ans que vous êtes au pouvoir, notre croissance économique est largement insuffisante au regard de notre potentiel et régulièrement in...
Avec plaisir, monsieur Goasguen, et j'espère que vous écouterez mes propos avec autant de calme et de sérénité. En tout état de cause, lorsque l'un de nos collègues de la majorité ou un membre du Gouvernement soutiendra que les 35 heures sont la cause de tous les maux, nous serons nombreux à penser, dans notre hémicycle et au-delà, qu'une telle...
Ces mesures ont aggravé les injustices et les inégalités : les rapports de tous les organismes indépendants le montrent largement. Elles sont surtout inefficaces car le « choc de croissance », que Mme Lagarde appelait de ses voeux après le « choc de confiance » que devait provoquer la loi TEPA, n'a à l'évidence pas eu lieu. Il vous faudra beauc...
Pardonnez-moi, mes chers collègues, si je vous donne l'impression de me répéter. Pour ma part je n'en avais pas le sentiment, et je vous remercie de votre courtoisie. Le pouvoir d'achat, disais-je, stagne ou régresse : rien pour les fonctionnaires, rien pour les retraités, rien pour les salariés ni conférence salariale tripartite, et pas plu...
Je suis persuadé, monsieur le président, que vous aurez la courtoisie de m'accorder, comme vous l'avez fait pour les autres orateurs, un temps de parole supplémentaire modéré, je vous le promets pour répondre à M. Lefebvre. Je crains en effet un malentendu ou un désaccord total sur notre lecture des textes : il ne faut pas vous tromper quan...
Vous avez rappelé, monsieur Lefebvre, ceux qui avaient taxé ou tenté de le faire les compagnies pétrolières, et demandé à M. Philippe Martin s'il connaissait M. Rousset. À mon tour de vous demander si vous connaissez le nom du ministre de l'économie et des finances qui, en 2004, a surtaxé le diesel à la pompe de 2,5 centimes par hectolitre,...
Vous voyez que les « taxeurs » ne sont pas toujours ceux que l'on croit, et que ceux qui pensent aux ménages modestes ne sont pas toujours ceux que vous accusez de les ignorer. (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)
Je ne vous ai pas interrompu, monsieur Lefebvre : permettez-moi de vous demander la même chose. Bref, on peut avoir la mémoire fidèle sur le XXe siècle, mais je vous recommande aussi de l'avoir sur ce qui se passe au XXIe !
Il est désormais connu, mes chers collègues, que les produits alimentaires, notamment les produits lactés, augmenteront de 15 % l'année prochaine. Gouverner, c'est prévoir : que proposez-vous ? Rien. Vous savez aussi qu'une crise terrible touche le logement. Que proposez-vous ? Honnêtement, pas grand-chose.
Je conclus, monsieur le président. Quant à la taxation sur les compagnies pétrolières, nous avons entendu le touchant plaidoyer en faveur de telle ou telle compagnie, mais le tableau était incomplet : tous les ans, et ce depuis plusieurs années, les dividendes versés augmentent de 15 % et 3 à 4 milliards d'euros sont consacrés par les compagni...
Cela ne m'avait pas frappé, notamment pour ce qui concerne M. Lefebvre. (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)
Certes, monsieur le président, mais vous ne le saviez pas lorsque vous avez laissé M. Lefebvre parler. Mais puisque vous le souhaitez ardemment, je conclus pour indiquer que nous souhaitons évidemment passer à la discussion des articles. Faute de corriger vos erreurs de l'été, vous ne parviendrez pas, nous le craignons, à augmenter le pouvoir ...
Nous verrons !
Madame la ministre, monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, « rendre des comptes », c'était une phrase forte prononcée par un candidat qui s'appelait Nicolas Sarkozy pendant la campagne pour l'élection présidentielle. Un candidat qui, une fois élu, eut également des mots très forts, affirmant qu'il ne décevrait...
Pendant la campagne de l'élection présidentielle, le candidat Nicolas Sarkozy avait pris des engagements forts pour revaloriser les retraites, toutes les retraites, notamment les plus modestes.
L'année prochaine, ces retraites n'augmenteront que de 1,1 %. Nous connaissons la loi comme vous ; mais l'explication donnée par ce ministre de la solidarité, comme par ceux qui le soutiennent sur ces bancs, est tout de même difficilement recevable. Comment expliquer aux retraités modestes que s'ils ne bénéficient que d'une augmentation de 1,1 ...
C'est parce que vous avez tenu ces promesses-là que vous ne pourrez pas tenir les autres. Faire des promesses que l'on ne peut tenir (Protestations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)