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Interventions en hémicycle de Jean-Yves Le Bouillonnec


2601 interventions trouvées.

mais comment pourrait-il en être autrement ? Autre exemple récent : les sénateurs socialistes vous ont proposé des mesures pragmatiques pour lutter contre les logements vacants et en appeler à la solidarité nationale. La gauche a soutenu cette démarche. Mais vous lui avez répété votre habituel refrain : les mesures proposées sont pertinentes,...

Saisissez donc l'occasion qui vous est offerte aujourd'hui de prendre toute la mesure de la crise du logement, toute la mesure du mal-logement et de la souffrance qui en découle pour des millions de Français ; montrez que le débat n'est pas joué d'avance et que votre écoute n'est pas de pure politesse encore que cela ne fut pas vraiment le ca...

Pourquoi, par ailleurs, l'engagement de l'État s'est-il réduit à 12 000 euros pour les logements PLAI et à 1 000 euros contre 2 000 l'an dernier pour les PLUS ?

Il faudrait, monsieur le secrétaire d'État, augmenter la participation de l'État dans la construction des logements PLAI et PLUS et, surtout, cesser d'assimiler les PLS à des logements sociaux, ce qu'ils ne sont pas pour les trois quarts des demandeurs ! (Applaudissements sur les bancs du groupe GDR.) Tant que durera cette présentation statisti...

Tant que vous n'aurez pas compris cela, tant que l'État n'aura pas cassé sa tirelire, ou plutôt mobilisé ses moyens, non pour le soutien de la propriété privée mais au profit de ceux qui ne peuvent payer des loyers ni sur le marché privé ni via des PLS, votre politique sera un échec.

Tel est bien le fondement de nos divergences. Nous pouvons travailler sur l'accession au logement et sur la diversité de l'offre, comme Pierre Gosnat l'a rappelé,

mais vous devez d'abord, monsieur le secrétaire d'État, répondre aux besoins de ceux qui, faute d'une autonomie financière ou sociale suffisante, se trouvent dans l'incapacité de trouver un logement. Tant que vous persévérerez dans la politique que vous menez, vous refuserez de leur donner un logement.

Le jour où l'on aura donné un logement à ceux qui sont dans les centres d'hébergement, le droit au logement deviendra une réalité : c'est tout notre dilemme, et c'est pour cela qu'il faut casser la tirelire de l'État ! Si on ne peut le faire en raisons des bêtises passées telles que le bouclier fiscal, il faut revenir aux bons choix : aider les...

Vous ne pouvez prétendre que mes convictions sont moins honorables que les vôtres : elles marquent la différence entre la droite et la gauche ! Et je suis convaincu qu'au fil du temps les Français s'apercevront de cette différence, et qu'ils choisiront de nous confier la politique du logement au niveau national. L'État ne peut plus se décharge...

Au mois d'octobre, les retraits ont une fois de plus été supérieurs aux dépôts.

À terme, les ponctions réalisées sur les dépôts manqueront à l'offre de construction. Je voudrais, pour conclure, reparler des expulsions. Le crime qui a été commis lorsque les délais de la procédure d'expulsion ont été réduits de trois à un an pèse sur la mise en oeuvre du DALO, car les dossiers étant examinés plus vite, les gens sont expulsé...

Dans ces huit agglomérations, donc, la taxe a fait la preuve de son efficacité et l'on constate une division par cinq du nombre de logements vacants.

C'est bien ce dispositif qui permet de réintégrer des logements vacants dans l'offre de logements.

Votre réflexion est extraordinaire ! Quand on touche au montant de la taxe, on provoque immédiatement une réaction du propriétaire. C'est d'ailleurs ce que M. Pinte a dû vous dire hier et qu'il a répété tout à l'heure à propos d'une autre option, le droit de préemption, qui devrait d'abord être exercé par l'État.

Sous le bénéfice de ces remarques et même si nos échanges m'ont un peu écarté de celles que j'avais prévu de vous livrer , je vous confirme, monsieur le secrétaire d'État, que nous voterons la proposition de loi du groupe GDR. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.)

Il ne peut pas prétendre ne pas m'avoir interrompu quand j'avais la parole !