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Les amendements de Jean-Pierre Dufau pour ce dossier

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Je crois qu'à ce stade du débat, beaucoup de choses essentielles ont été dites et je n'ai pas la prétention ni d'innover ni d'apporter un témoignage personnel.

Je crois néanmoins nécessaire de rappeler comment cet amendement a été introduit dans le débat. On a bien dit qu'il s'agissait d'un ajout récent ; j'ajouterai : hâtif et impréparé.

Le débat montre à quel point la réflexion doit être approfondie de part et d'autre de l'hémicycle. Il ne faut faire de procès à personne, mais il convient d'essayer de comprendre et de mesurer l'importance de ce genre de décision. Je ne partage pas l'avis du rapporteur lorsqu'il parle de liberté. Je n'ai pas l'impression que la liberté qu'on p...

Nous ne sommes pas en mesure d'appréhender tous les cas. Nous agissons, j'insiste, dans la précipitation. Jusqu'à présent, nous avons avancé pas à pas sur les questions de bioéthique appliquées à la médecine ou à la justice, questions que nous avons bien « cadrées ». Sur ce point, je rejoins totalement M. Braouezec selon lequel ce genre de déba...

Nous aurons d'autres rendez-vous sur la bioéthique, en 2009 par exemple. Mettons le temps à profit pour réfléchir en profondeur sur ces questions. Il faut accepter d'écouter les conclusions d'Axel Kahn, même si elles ne correspondent pas à ce que certains pensent. Cette sommité mérite qu'on l'entende ; et si Axel Kahn ne convient pas,

on pourrait aussi citer une autre conscience qui s'appelle Albert Jacquard. (Murmures sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) J'emprunterai ma conclusion (« Ah ! » sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire) à Rabelais : « Science sans conscience n'est que ruine de l'âme. »