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Ce n'est pas, me semble-t-il, ma réputation et je souhaiterais que vous ne l'entachiez point. (« Oh ! » sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) N'attendez pas de nous veulerie, complaisance ou silence : nous sommes là pour défendre pied à pied les gens que vous « escagassez » et que vous passez à l'essoreuse. (Exclamati...
Si, monsieur le président, car telle est l'ambiance ! Madame la ministre, vous me faites penser à Paul Reynaud qui, après la remise en cause des 40 heures la durée du travail hebdomadaire a été réduite de cinq heures seulement en soixante-dix ans ! , fit cette déclaration extraordinaire : « Fini la semaine des quatre jeudis ! » Ce n'est pa...
Je termine, monsieur le président. Je souhaiterais que nous nous mettions d'accord sur la sémantique et que Mme la ministre ne confonde pas la discourtoisie avec le combat déterminé que nous menons contre la politique injuste qu'elle défend.
C'est vrai !
Non, ça, c'est votre conclusion et je vous en laisse la responsabilité !
Monsieur le président, madame la ministre de l'économie, des finances et de l'emploi, monsieur le secrétaire d'État chargé des entreprises et du commerce extérieur, « l'abolition des droits de succession, qui favorise les rentiers au détriment du travail, est contraire à l'esprit même du capitalisme ». Cette citation n'est pas de l'ancêtre Karl...
« À cela se sont ajoutées plus récemment des mesures d'exonération massive pour toute transmission anticipée du capital des PME. Nicolas Sarkozy propose d'élargir encore ces exonérations, qui ne profitent pourtant qu'aux grandes fortunes. Il suit en cela les propositions faites en Italie par Silvio Berlusconi avant les dernières élections géné...
Vous ne pouvez pas le savoir. Et Philippe Frémeaux de poursuivre : « La richesse doit d'abord être acquise par le travail, par le talent, et non par le simple fait d'avoir hérité de ses parents. Une société où le pouvoir économique se transmet sans avoir à faire preuve de mérite » dont vous parlez souvent « a un petit goût d'Ancien Régime. ...
Puis-je répondre, monsieur le président ?
Je ne peux donc pas répondre à la commission et au Gouvernement ?
Je vous remercie, monsieur le président. M. le rapporteur général et Mme la ministre devraient prendre conscience que, lorsqu'ils nous opposent le silence pour toute réponse, ils prennent le risque que, laissant parler notre imagination, nous ne leur prêtions de mauvaises pensées ! À moins, madame la ministre, que votre silence ne soit la tra...
Mme la ministre fait mine de s'indigner que l'opposition ait voté contre une disposition bénéficiant aux handicapés. Mais quelle proportion les 3 300 bénéficiaires de cette mesure représentent-ils par rapport au nombre total de handicapés ? N'y aurait-il pas de handicapés parmi les privilégiés ? Notre désaccord se justifie par le fait que votre...
C'est deux fois le coût de la mesure Hirsch !
Jacques Myard est un homme très habile, très cultivé, polyglotte : il a de nombreuses vertus. Il sait en particulier être abrupt dans le débat, mais là, il se fait patelin, il avance benoîtement. Il a certainement lu Le petit chaperon rouge ! Pas de polémique, nous dit-il. Il est prompt à dénoncer Maastricht, Jean-Claude Trichet, l'Union europ...
mais l'entendez-vous dénoncer les paradis fiscaux, proposer des règles pour obtenir que l'Union les combatte ? Face à ceux qui nient l'intérêt national, qui ont profité de la nation pour leur éducation, pour leur famille, quand ils étaient malades, mais qui refusent d'assumer leur devoir de solidarité dès lors qu'il s'agit d'aider la collecti...
S'ils connaissaient les points de vue que vous soutenez ici ! S'ils savaient qu'en réalité vous défendez les grandes fortunes de Neuilly et du XVIe, du VIIIe et du VIIe, avec un zèle qui, s'il ne peut que déclencher l'admiration des privilégiés, n'est pas du tout au service des plus modestes ! D'ailleurs, monsieur Copé, vous êtes tellement conv...
Quelle générosité !
Ils se bâfrent !
Il s'agit à l'évidence d'un amendement phare, symbolique de ce que vous êtes, de votre idéologie et de votre cynisme. Alors que pendant cinq ans vous avez fabriqué 300 000 RMIstes supplémentaires, vous vous apprêtez à faire voter le RSA, pour lequel vous allez consentir un effort d'à peine 25 millions d'euros.
Voilà la mesure de votre intérêt pour les plus pauvres. Mais comme disait La Fontaine : « intérêts et principal », et nous voici à l'amendement inspiré qui a tant fait couler d'encre ces derniers jours, premier fait d'arme du nouveau président du groupe UMP de l'Assemblée. Il faut dire que vous connaissez le sujet, monsieur Copé : s'il y a un ...