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pourraient justifier à elles seules le renvoi en commission de ce texte. Pourtant, monsieur le secrétaire d'État, je ne gâcherai pas votre plaisir en abrégeant trop prématurément mon propos. Mon collègue Jean-Paul Lecoq détaillera, dans son intervention générale, les réflexions des députés communistes, républicains et du Parti de gauche, sur ...
Ce doit être le cas puisqu'il est reparti Quoi qu'il en soit, il n'est pas convenable qu'un collègue répondant à un autre se trompe sur son identité. Cela fait suffisamment longtemps que je suis là pour qu'il ne confonde pas Jean-Marc Ayrault avec Jean-Pierre Brard et réciproquement. Je ne suis d'ailleurs pas sûr que Jean-Marc Ayrault veuille...
Allez leur demander ! Ils ne se plaignent pas de votre politique ! On connaît le résultat. Vous vous exonérez de tout bilan et de toute analyse de la crise du logement car vous en êtes autant les responsables que les instruments.
Nous avons chacun notre carte d'identité, à laquelle nous tenons. Celle de Jean-Marc Ayrault est rose, la mienne est rouge !
J'y arrive. Tout, dans votre politique, entretient cette situation. Mais les Français ne sont pas dupes. Selon un sondage Nexity,
plus de 65 % d'entre eux jugent que les pouvoirs publics n'en font pas assez en matière de logement. Ils ont raison. Vous, monsieur Apparu, qui êtes un grand communicant, vous devriez écouter ce que les Français disent à travers les sondages. En cinq ans, vous avez réduit les budgets des aides à la pierre de plus d'un milliard d'euros.
Écoutez la suite, monsieur le secrétaire d'État ! Cela alimentera votre réflexion. Tous les exercices budgétaires ont enregistré des coupes sombres.
Vous ne cessez de mettre en avant les chiffres de la construction.
Vous omettez de dire qu'ils ne compensent même pas l'évolution démographique et les effets des recompositions familiales. Vous vous glorifiez des chiffres de la construction de logements sociaux, mais vous ne les financez plus. Dois-je vous rappeler, mes chers collègues, que l'État a décidé de prélever 340 millions d'euros par an sur l'ensembl...
Avec ce projet de loi, vous nous promettez à nouveau monts et merveilles. La majoration des droits à construire permettrait de faire sortir de terre 40 000 logements et par conséquent de faire baisser les prix. Cette rengaine n'est pas sans me rappeler les voeux pieux bien sûr professés par Mme Boutin au moment du vote de la loi MOLLE.
Cette dernière était censée, elle aussi, à l'instar des six lois qui l'ont précédée, apporter une réponse efficace aux enjeux du logement. Il n'en a rien été. Aujourd'hui vous nous ressortez les mêmes discours, les mêmes vaines promesses. Arrêtons donc ici cette mascarade qui n'a que trop duré. N'infligeons pas à notre assemblée un huitième te...
Vous le croyez vraiment ?
Mais bien sûr. Nous reviendrons à une aide à la pierre à hauteur de 40 % du coût des opérations avec des prêts publics bonifiés et de longue durée de remboursement. Nous interdirons les expulsions locatives de toute personne et famille en difficulté économique et sociale. Nous garantirons à chacune et chacun le droit au maintien dans son log...
Nous garantirons et renforcerons les moyens de l'hébergement d'urgence.
Écoutez donc la suite, madame de la Raudière ! Nous revaloriserons l'APL en supprimant le mois de carence de son attribution, son caractère rétroactif, et en indexant le forfait charges sur l'évolution réelle de celles-ci. Pour favoriser l'accès au logement dans le parc privé, nous supprimerons la caution. Nous supprimerons également le surlo...
Un paysage déjà bien pollué !
Outre-Rhin, en effet, c'est le locataire qui a la priorité. Pas question de payer des sommes extravagantes pour se loger. Les loyers sont encadrés
par un dispositif appelé le « miroir des loyers », adopté en 1973 à Cologne entre une association de propriétaires et de locataires, et étendu par la suite à la plupart des villes allemandes.
J'y vais de temps en temps, monsieur Apparu. Si, cela marche comme ça. Cela dit, je ne prendrai pas M. de Courson comme interprète, car comme vous l'avez vu cet après-midi, il a quelques lacunes dans la langue de Goethe ! (Sourires.) Ce dispositif permet d'établir des fourchettes de loyers dans chaque ville en fonction d'un certain nombre de ...
Résultat : l'évolution des prix sur le marché locatif est strictement encadrée dans une zone géographique et à un moment donné. Ne nous étonnons pas de cet oubli, par le chef de l'État, de l'exemple allemand. Nous savons que ses appréciations sont à géométrie variable. Pour garantir l'égalité d'accès de tous à un logement de qualité, la mixit...