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Interventions en hémicycle de Jean-Pierre Brard


11490 interventions trouvées.

Pour être précis et concis, cet amendement vise à éviter que l'augmentation ne soit systématiquement répercutée sur les bénéficiaires des contrats. Monsieur le ministre, vous voulez nous faire croire que cette mesure n'aura pas de conséquences. Mais la CMU complémentaire n'est attribuée qu'aux personnes dans l'extrême pauvreté, qui disposent d...

Comme vous l'avez dit, monsieur le ministre, le sujet n'est pas médiocre. Il est même essentiel s'agissant de la morale. Je vous sens flageolant

et quelque peu incité par certains membres de la commission. Le simple fait que M. Fourgous sourie est un test, pour ne pas dire un stress test ! Vous avez parlé de principes ; je vous sens prêt à vous asseoir dessus. Vous avez parlé de papier-calque ; or vous savez bien qu'il en existe de toutes sortes, plus ou moins transparents ou opaques....

ils trahissent l'esprit de Guillaume Tell. Voyez tous ces gens qui disposent d'un passeport français,

qui prétendent l'être alors qu'ils vont se vendre aux Suisses pour un plat de lentilles, puisqu'on peut négocier l'impôt que l'on acquitte dans ce pays, en se soustrayant du coup à l'impôt sur le territoire national. Vous qui allez chercher des exemples à l'étranger à chaque fois que cela vous arrange, inspirez-vous pour une fois des États-Uni...

Monsieur Bouvard, je sais que, en tant que frontalier, vous êtes amené à rencontrer vos partenaires de l'autre côté de la frontière, mais cela ne change rien au fait qu'ils soient immoraux ! Quant à vous, monsieur le ministre, vous vous inspirez des Allemands dont on connaît les pratiques parfois douteuses, y compris avec le Lichtenstein, et d...

Nous arrivons, monsieur le ministre, au terme de nos débats, et je crois vous entendre ajouter « Enfin ! ». Tout ce que vous nous avez présenté est l'esprit même de votre politique. Rappelez-vous ce que promettait Nicolas Sarkozy avant même que vous deveniez un sarkozyste acharné pendant la campagne présidentielle. Il disait vouloir réduir...

Ne vous en faites pas, monsieur Clément, le grand soir, nous y pensons, et vous êtes sur la liste ! (Rires.) Le choix de l'austérité qui est le vôtre en réponse au spectre de la dette est celui de la soumission au marché.

L'austérité, c'est le nivellement par le bas de notre pays. Nicolas Sarkozy lui-même, le 22 juin 2009, devant le Congrès, affirmait : « Je ne ferai pas la politique de la rigueur parce que la politique de la rigueur a toujours échoué ». Pourtant, vous avez arbitré en faveur de mesures qui impactent directement le portefeuille de la majorité de...

Monsieur le président, puisque vous m'y incitez, je ne tiendrai pas l'intégralité de mon propos (« Très bien ! » sur les bancs du groupe UMP) et je me contenterai d'une recommandation. Monsieur le ministre, vous qui fûtes gaulliste et avez troqué votre fidélité au bénéfice d'Alain Minc,

et particulièrement ce passage : « L'oeuvre économique commande directement le destin national et engage à tout instant les rapports sociaux. Cela implique donc une impulsion, une harmonisation des règles qui ne sauraient procéder que de l'État. »

Oui, mes chers collègues : qui ne sauraient procéder que de l'État, et non des banquiers, des spéculateurs et des profiteurs ! (Exclamations sur plusieurs bancs des groupes UMP et NC.) Pour toutes ces raisons, le groupe GDR votera contre l'ensemble du texte. (Applaudissements sur les bancs du groupe GDR et sur plusieurs bancs du groupe SRC.)