Interventions en hémicycle de Jean-Pierre Brard
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Pour les riches !
Monsieur le rapporteur général, vous vous rappelez certainement qu'en 2001 vous étiez certes dans l'opposition mais déjà très actif , nous avons déjà défendu un amendement privilégiant les comités d'entreprise.
Vous connaissez la dure loi d'airain de la discipline de majorité. Bien qu'étant dans la majorité de la majorité, vous avez parfois dû avaler votre chapeau. Nous, nous ne l'avons jamais avalé parce que nous avons toujours défendu en séance les amendements auxquels nous croyions, et nos collègues socialistes sont là pour en témoigner, mais, quan...
C'est dur parfois, effectivement, et Charles de Courson pourrait dire la même chose, mais nous ne sommes pas coupables si les comités d'entreprise n'ont pas plus de pouvoir. Quand la gauche reviendra, il faudra qu'elle corrige cette insuffisance.
C'est pertinent !
Ça commence mal ! (Sourires.)
Dans le domaine militaire, il vaut mieux ne pas trop voir de retombées !
Bonne question !
En plus, cela ne regarde pas l'État !
M. Woerth n'est pas comme Mme Lagarde : lui répond à nos interpellations !
Vous parlez d'orchestration, mais c'est plutôt de la grosse caisse !
C'est de l'autocongratulation ou je ne m'y connais pas !
Voilà qui nous rassure !
Travailler plus sans gagner plus !
Article 5 de la Constitution !
Votre objectif, monsieur le ministre, est de nous présenter sous un jour technique des questions éminemment politiques, comme si elles étaient indolores et incolores, alors précisément que vous les colorez beaucoup de votre idéologie. Il était très important, comme vient de le faire François de Rugy dans sa question préalable, de souligner que...
Ce n'est pas vrai ! C'est de la propagande !
Il certifie bien, mais avec des attendus un peu sévères. Imaginez-vous un seul instant que la Cour des comptes puisse ne pas certifier vos comptes ? C'est politiquement impensable ! Personne n'est à ce point irresponsable. Il n'y a que Charles-Amédée de Courson pour prétendre le contraire, et c'est pourquoi il ne sera jamais premier président d...
Article 5 de la Constitution ! C'est anticonstitutionnel !
Sauf que le Président de la République nous a vendu la rupture. De rupture, nenni, monsieur le ministre ! Il n'y a que de la continuité et de l'aggravation. Il faut traduire, à l'attention du grand public, ce qu'a dit la Cour des comptes, dont le vocabulaire est difficilement compréhensible.
