Interventions en hémicycle de Jean-Pierre Brard
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La même déviance se produit avec vous (Protestations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire) : sous couvert de renforcer ses pouvoirs, vous dessaisissez le Parlement du droit de décider de l'engagement de nos troupes.
Je n'ai pas encore fini, monsieur le président. En effet, nous serons réunis trois jours après la décision, afin que le Gouvernement nous confirme ce que disent les médias depuis trois jours ! Ce n'est pas sérieux ! Voilà comment, concrètement, vous décrédibilisez le Parlement ! Treize des trente-cinq articles du projet de loi constitutionnel...
J'en ai presque terminé, monsieur le président. Un député de la nation doit avoir le courage politique de s'opposer à ce qui est néfaste pour elle, quitte à être minoritaire.
Rappelez-vous : vous avez adopté le traité constitutionnel, mais les Français vous ont désavoués. Le général de Gaulle était seul, le 18 juin 1940, à Londres. Et qui avait raison ? Lui ! (Vives exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire et du groupe Nouveau Centre.)
Est-ce une autocritique ?
C'était un simple exemple !
Voulez-vous que je fasse de l'histoire régionale sur l'Auvergne ?
Demandez à M. Myard ce qu'il en pense !
Avec Sarkozy, le risque est mince !
François Fillon y avait déjà pensé pour eux ! (Sourires.)
Pour l'hommage au roi !
Il suffira de convoquer les commissions à un petit-déjeuner !
Nourri et sans vote !
Comme pour les OGM ?
Il regarde, mais ne touche pas !
C'est le discours du Trône !
La sainte parole !
Fillon n'est pas Berlinguer !
C'est un acte de foi !
