Interventions en hémicycle de Jean-Pierre Brard

Et un « ouf ! » de soulagement !

Voilà !

Les oeuvres complètes de M. Dionis du Séjour au pilon ?

On ne solde pas la culture !

Oui.

Va, mon fils !

Nous ne sommes pas au séminaire, mais à l'Assemblée nationale !

Vous avez raison : il n'y a plus de saisons ! (Sourires.)

Le corbillard va au cimetière !

Et vous y croyez ?

Mais il est candide !

Tout à fait : il est naïf !

Le livre n'est pas une marchandise, et il ne doit pas le devenir.

Nous qui avons un rôle particulier dans la nation, nous devons nous arc-bouter pour empêcher que ça en devienne une. Certes, ce n'est pas l'avis de tout le monde. Peut-être que M. Dionis du Séjour est sur la ligne de M. Ernest-Antoine Seillière de Laborde qui, grâce à sa société d'investissement Wendel, vient de vendre le groupe Editis, qui co...

Je ne m'engagerai pas sur ce terrain. Un livre, c'est sacré. Dans Les Échos, M. Favilla écrit : « la marge des éditeurs sur ces best-sellers s'effondrera et ils ne pourront plus éditer de livres d'auteurs plus difficiles ou moins connus, sauf à en augmenter fortement le prix ; d'autre part, les grandes surfaces prendront aux petites librairies...

Ça aide quand même !

Quelle perspicacité !

C'est digne de la loi Le Chapelier !

C'est translucide ! (Sourires.)

Monsieur le secrétaire d'État, écoutez M. Piron : c'est un homme honnête !