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et se verront cette année encore restituer 89 % des 610 millions d'euros que coûte ce dispositif inique.
Puisque vous le demandez avec tant d'insistance, madame la présidente, ce sera ma conclusion. Mais vous voyez bien, madame la ministre, qu'il s'agirait d'une mesure de justice pour que cette caste ne continue pas à bénéficier de privilèges injustes.
Dans la tradition dont je suis issu, on appelle la politique que vous défendez, madame la ministre, une politique de classe. Et nous n'appartenons pas à la même.
Mon cher collègue, je répète que la ministre et moi n'appartenons pas à la même classe. Sachant d'où vous venez, vous êtes vous-même à contre-rôle. Vous n'avez aucune raison d'être sur les bancs de l'UMP. Votre histoire personnelle, qui est tout à votre honneur, aurait dû vous conduire ici et pas à droite.
Je reviens à mon sujet. Comme vous le savez, les cent foyers qui ont reçu le plus d'argent de la part du fisc au titre du bouclier fiscal ont capté, à eux seuls, plus du tiers du total des restitutions, recevant un chèque de 1,15 million d'euros en moyenne. Mieux, les mille bénéficiaires les plus importants ont reçu, à eux seuls, 337,2 million...
À tel point que quand j'ai lu « UC » dans les comptes rendus du Sénat, j'ai cru que cela voulait dire « Union communiste » ! (Sourires.)
Très partiellement !
C'est le comble de la célébrité, mon cher collègue ! (Sourires.)
Chef-d'oeuvre en péril !
M. Perruchot n'entend pas la même chose selon que c'est Jean-Claude Sandrier ou moi qui parle, car, en tant que centriste, il est assis au bord du centre mais pas toujours du même côté : parfois du côté polynésien, parfois du côté de Blois. (Sourires.)
Quant à vous, monsieur le ministre, soit le repas a été trop lourd, soit vous avez consumé toute votre énergie à répondre à Jérôme Cahuzac puisque, après l'intervention de Jean-Claude Sandrier, vous êtes resté coi. Pourtant, il vous a dit beaucoup de choses intéressantes ! Notamment, que vous vidiez le budget de l'État. Chacun se souvient des ...
À aucun moment, vous ne pensez à l'augmentation des recettes. Comme Jean-Claude Sandrier l'a dit, il n'y a eu aucune réforme de fond positive pour le pays, si ce n'est ce commissaire général à l'investissement. Je vois Jérôme Chartier qui approuve. Pourquoi ?
Parce que, comme vous avez eu recours à M. Devedjian pour le plan de relance, tout le monde attendait un nouveau ministre. Mais sans doute le Président de la République attend-il les élections régionales pour recaser quelqu'un.
Il y avait déjà des candidats, j'imagine. Jérôme Chartier ou, dans un registre moins modéré, quelqu'un de désoeuvré aujourd'hui, Frédéric Lefebvre.
Vous préférez, monsieur le ministre, vous acharner sur la santé, sur les écoles, sur l'aide publique au développement, après le sommet de Copenhague où, selon le Président de la République, on allait voir ce qu'on allait voir avec les milliards qui seraient consacrés, par exemple, à arrêter le désert. De tout cela, il n'est plus question dans l...
C'est Carla qui me l'a dit !
Des promesses, en effet !
Quel esprit de sacrifice !
Oui ! Il est bon pour la crucifixion ! (Sourires.)
Il ne faut tout de même pas exagérer !