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Interventions en hémicycle de Jean-Pierre Brard


11490 interventions trouvées.

Mon rappel au règlement se fonde sur l'article 58, alinéas 1 et 2. Je formulerai d'abord une remarque de forme qui vaut pour le ministre, même si les rappels au règlement ne s'adressent pas habituellement au Gouvernement. Ici, nous parlons français, monsieur le ministre, comme nous y invite la loi Toubon. Donc le spread n'existe pas. Même Mme ...

Non, ce n'est pas de l'allemand ! Madame la présidente, je souhaite faire deux remarques de principe, pour ne plus y revenir dans le débat. Cela nous fera gagner du temps. M. le ministre vient, sur le ton de l'évidence et d'une voix monocorde, d'énumérer les suppressions d'emplois prévues dans la fonction publique : non-remplacement d'un dépa...

Seconde remarque : s'il est des sujets, monsieur le ministre, que vous énoncez un peu comme le prêtre au moment des vêpres ou des matines, quand il égrène les grains de son chapelet sur un ton monocorde, il en est d'autres que vous n'évoquez pas du tout. Bien que j'en aie parlé hier, vous n'avez rien dit des paradis fiscaux, où il y a pourtant ...

Je vais conclure, madame la présidente, puisque vous me le demandez. Le silence du ministre confine à la connivence, si ce n'est à la complicité. En effet, pas plus que n'ont été évoqués les paradis fiscaux, avec tout l'argent qui nous est volé, il n'a été question de la mafia russe qui peuple les villages de l'arrière-pays niçois avec la comp...

On voit ici ce qu'est devenu le principe de subsidiarité. On pourrait en effet considérer que c'est à chaque État de décider de la règle qui s'applique en la matière. Or, au nom du bizness libre et sans frontières, on veut nous imposer des règles que nous combattons au nom de la santé. Cela devrait nous servir de leçon, car nous ne pouvons acce...

Je suis d'accord avec vous, monsieur de Courson, et je retiens votre objection. Seraient-ce donc les groupes de pression ? Allons jusqu'au bout de la réflexion : mes chers collègues, combien y avait-il dans les enveloppes ?

Moi aussi, je partage l'avis du rapporteur général, de François Goulard et d'Henri Emmanuelli. Pour une fois, nous pouvons être d'accord sur ce que sont les fausses décentralisations. Toutefois, monsieur Goulard, je ne suis pas favorable à une décentralisation et à des transferts de moyens qui entraîneraient, pour les collectivités concernées, ...

Dans quel état ? Je vous assure que les habitants de la Seine-Saint-Denis sont gens fort paisibles, mais qui connaissent le réel. Ils ne sont pas comme M. de Courson, dont on voit bien la filiation avec Marie-Antoinette qui disait des Parisiennes qui venaient réclamer du pain : « Elles n'ont pas de pain ? Qu'elles mangent de la brioche ! » En ...

Je n'utiliserai pas la formule que vient d'employer notre collègue d'un « quarteron de fonctionnaires »,

car ce serait confondre la nomenklatura avec la masse des fonctionnaires qui a le sens de l'État et de l'intérêt collectif. Et, dans ce cas particulier, l'intérêt collectif est très simple : un enfant de CE2 peut le comprendre dès lors que l'instituteur lui a expliqué les additions et les soustractions ! (Sourires.) Les chiffres cités par Yve...

C'est également votre cas, madame la présidente. Nous ne pouvons pas laisser des hauts fonctionnaires coupés du réel, complètement formatés parce qu'ils se sont reproduits entre eux et ont grandi ensemble, dire des contrevérités. Les fonctionnaires de Bercy sont venus voir sur place, Porte de Bagnolet. Comme tous ceux qui sont implantés à Montr...

Il faut donc soutenir le projet de la Porte de Bagnolet. C'est un devoir commun de veiller à ce que l'implantation ne se fasse pas Porte d'Issy. Il faut démontrer à ce quarteron de fonctionnaires que vous évoquiez, monsieur Deniaud, mais qui n'ont rien à voir, dans les faits, avec la fonction publique, que ce ne sont pas eux qui décident, mais ...