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Les amendements de Jean-Pierre Brard pour ce dossier

24 interventions trouvées.

Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, Catherine Vautrin a fort bien dit qu'il fallait aller au-delà des changements sémantiques. Monsieur le secrétaire d'État, il ne faut pas se fier à votre air patelin (Sourires.)

mais, vous le savez, l'habit ne fait pas le moine et, avant de vous donner l'absolution, je passerai un temps certain à vous confesser sur la réalité de vos intentions. (Sourires.) Vous avez parlé de « longues et larges concertations », monsieur le secrétaire d'État : la langue de bois commence, me disais-je en vous entendant. Vous auriez aus...

Vous nous dites, monsieur le secrétaire d'État, que vous allez « agréger » ainsi les chambres départementales dans les chambres régionales. Il y aura en fait des antichambres et des chambres. Or c'est dans la chambre que les problèmes se règlent, et non dans l'antichambre. Du reste, lorsque vous allez à l'Élysée, c'est évidemment dans le bureau...

mais ne traitent pas le fond du sujet. Vous le savez bien, monsieur le secrétaire d'État, pour être un des idéologues du régime. (Rires sur les bancs du groupe UMP.) Pour être un idéologue, il faut pour le moins avoir des idées. Or on ne peut pas tous vous accuser d'en avoir (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

La démocratie passe précisément par la confrontation des idéologies. Je sais que, pour certains d'entre vous, c'est un gros mot. Il est vrai qu'il faut connaître l'idéologie d'en face.

Les mots que j'entends n'honorent pas ceux qui les prononcent ! Les idéologues sont de toutes sortes. Reconnaissez cependant qu'il vaut mieux faire référence à une idéologie plutôt que d'être confronté à sa propre vacuité idéologique et intellectuelle. Or, justement, avec M. Novelli, il y a du contenu, de l'épaisseur, de la largeur, de la long...

Cela dépend dans quel sens on veut s'orienter, monsieur de Courson, car lorsqu'il est question de M. Novelli, on pense à la hauteur des dividendes et à la faiblesse des salaires Mais revenons-en à notre sujet. Quand M. le secrétaire d'État parle de simplification, il faut savoir traduire la novlangue et comprendre qu'il s'agit de désarticulat...

Disant cela, vous seriez dans l'oraison funèbre, alors qu'il s'agit pour moi de célébrer les mérites de ces chambres qui ont démontré leur utilité pour faire prospérer le tissu économique. Malheureusement, le rôle et les résultats obtenus par ces chambres sont généralement très peu connus du grand public. Je dis « malheureusement » car si nos ...

Puisque vous semblez avoir des références, mon cher collègue, je vous rappellerai que Marx disait que lorsque l'histoire se répète, c'est en farce. Mais c'est un autre débat. Gardons ces échanges pour d'autres lieux.

Par exemple. Je ne doute pas que nous pourrions élargir le cercle à quelques collègues intéressés par ces disputes intellectuelles peu fréquentes dans notre hémicycle.

À condition que je le préside ! (Sourires.) Le Président de la République n'est pas respectueux des territoires, pas plus avec cette réforme qu'avec celle du Grand Paris. La démarche est la même : autoritaire, centralisatrice, dominatrice, ignorante des relais et visant même à les réduire. Avant de vous exposer en détail les raisons qui nous ...

En dernière analyse, l'économie est toujours déterminante même s'il ne faut pas ignorer la superstructure. J'ai offert à Mme Lagarde, ici même, voilà trois semaines, le livre II du Capital.

Nous pourrions faire des lectures collectives et commentées. Dans le cas particulier, l'exégèse pourrait être particulièrement précieuse. Donc, oui, nous nous intéressons aux chambres de commerce, qui fondent une partie de la réalité nationale. On en compte aujourd'hui près de 150, réparties sur l'ensemble du territoire, ainsi que 21 chambres ...

Eh oui, mon cher collègue, c'est moi qui le dis ! Je suis obligé de le faire car personne sur vos bancs ne l'a encore fait. J'espère que ce sera repris dans les différentes interventions.

Vous n'aimez donc pas qu'on vous tende le miroir dans lequel vous pouvez voir les turpitudes de votre politique ! Nous vous le tendrons autant de fois qu'il le faudra. En tout état de cause, c'est non pas vous que je veux convaincre, car je sais cette mission impossible, ce sont les gens qui nous regardent et nous écoutent. Je veux leur faire c...

Le palais présidentiel ne serait-il donc pas assez délicat ? Le président ne vous inviterait-il donc pas là où vous le souhaiteriez ? Adressez vos critiques à qui de droit, mon cher collègue, mais pas à moi, qui n'ai les moyens de vous inviter ni au Fouquet's ni à La Tour d'Argent ! Pour vaincre ou, du moins, contourner ces résistances, les pr...

Vous voulez éliminer, relativiser le poids des élus pour donner le pouvoir ultime à ceux qui détiennent la finance, le capital, et qui s'enrichissent du travail des salariés. Telle est la réalité. La démocratie vous gêne. Vous répétez en effet à qui ne veut plus l'entendre que l'échelon pertinent du développement est la région et que cette nou...

il est écrit : « Mais, surtout, il est prévu que seules les chambres de commerce et d'industrie de région bénéficient de ces ressources : indéniablement, il s'agit là d'un signe fort en faveur de la régionalisation du réseau des chambres de commerce qui sous-tend l'ensemble du projet de loi. » Le résultat de tout cela sera la marginalisation d...

Sans même évoquer la critique formulée par le président de la CCI des Deux-Sèvres, M. Gérard Lefèvre, que connaît M. Novelli, qui n'est pas un dangereux gauchiste,