Les amendements de Jean-Pierre Brard pour ce dossier
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Monsieur le secrétaire d'État, vous venez de « camper » non comme les enfants de Don Quichotte que la justice vient de condamner mais de camper un tableau à la façon de Vélasquez ; le temps dira si vous avez son talent. Pour ma part, je ne suis pas convaincu. Vous jouez dans une équipe que vous inspirez en partie sur le plan idéologique. V...
Cinq de plus ou de moins, je ne suis pas sûr que cela ait eu du poids dans la situation actuelle. Vous nous dites donc qu'il n'y a pas absence de régulation. Jugeons sur le résultat : c'est la catastrophe. En vous entendant, je me disais que ces régulateurs et superviseurs sont atteints d'une tumeur au cerveau dont il faut absolument faire l'ab...
Mais cela ne marche pas, et vous persévérez ! Pourtant, dans ce Gouvernement, vous n'êtes pas des perdreaux de l'année. Vous êtes là depuis 2002, et pas seulement depuis l'année dernière même si, comme le dit un journaliste du Figaro, la forte dérive autoritaire à laquelle nous assistons ramène toutes choses à ces jours bénis pour vous du print...
Oui. Mais c'est un peu comme dans un tunnel : on en voit d'autant mieux le bout qu'on marche à reculons (Rires sur tous les bancs.) et c'est ce que nous faisons avec Nicolas Sarkozy.
Il faut s'assurer de l'effectivité des mesures, dites-vous. Je dirai même de leur efficacité, de cette performance dont vous parlez toujours. Mais si vous étiez jugés à la performance, et votre chef en premier, vous seriez déjà à l'ANPE, monsieur le secrétaire d'État ! (Rires sur tous les bancs.) En effet, les résultats ne sont pas là. Clemence...
Les salariés ! Mieux vaut pour eux avoir les poches cousues car vous, qui avez les poches percées, glissez subrepticement la main dedans pour y prendre l'argent destiné à garantir les marges des actionnaires. Des mesures, vous en avez prises ! La réforme est une étape vers le but final, disait Jaurès. Vous réformez, et vous avez un but final. ...
Vous êtes un des idéologues de ce système qui ruine le pays et en particulier ceux qui travaillent. Et vous vous entêtez ! Réformer, dites-vous ? C'est déréglementer qu'il faut entendre, supprimer les protections pour laisser les salariés démunis face au renard dans le poulailler.
Telle est votre logique. D'ailleurs, même si vous n'en parlez plus non plus que Nicolas Sarkozy ne parle des crédits hypothécaires que, il y a un an et demi, il voulait importer des États-Unis car, après le bouillon que vous avez bu, ce n'est pas très porteur , vous vouliez dépénaliser les délits économiques. Et, pour en revenir au Président...
vous ne manquez pas d'audace. Effectivement, c'est une forme de talent que de manifester un tel culot, sans éprouver l'ombre d'un doute. Comment oser dire que le G 20 est une réussite ? La seule certitude, c'est qu'il se réunira de nouveau en avril. Pour le reste, ce Président de la République que vous adorez tant est revenu les mains complète...
a les yeux tellement fixés sur Washington qu'il n'a pas vu cette dimension nationale de la crise. Mais mon temps étant écoulé, je me propose de la lui expliquer en particulier. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe SRC.)