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Les amendements de Jean-Pierre Brard pour ce dossier

376 interventions trouvées.

l'hagiographe de Saint Louis, qui ne trouvait évidemment que des mérites à son roi. Je voyais la ressemblance, mais j'ai trouvé la différence : si Saint Louis est resté dans l'Histoire, je ne suis pas sûr que Nicolas Sarkozy y entrera et son hagiographe pas davantage ! À peine a-t-il été élu Président, l'une des premières mesures de Nicolas...

Avec le nouveau barème de l'ISF, plus la déduction des 32 millions d'euros au titre du bouclier fiscal, Mamie Liliane ne payera plus que 10 millions d'euros d'impôt en 2011 et 2012. Si vous voulez qu'on vous croie, monsieur le ministre, démontrez-nous que ce n'est pas exact. Là, vous allez être très emprunté

ou alors il vous faudra avoir recours à la science d'un de nos collègues comme Christian Eckert, qui connaît toutes les ficelles de la mathématique pour arriver à monter un raisonnement susceptible de nous convaincre.

Effectivement, et la science y est pour peu de choses : nous sommes plutôt dans le domaine du magasin de farces et attrapes, pour faire croire aux gens modestes qu'ils vont être servis par votre politique. Comment pouvez-vous justifier une telle mesure qui va ainsi bénéficier à Mme Bettencourt alors qu'il y a à peine un mois, vous nous avez so...

J'attends d'ailleurs le jour où le député Chartier prônera dans votre circonscription, devant ses électeurs, la réduction du nombre d'enseignants et d'infirmières à l'hôpital. Ce jour-là seulement, on pourra croire à la sincérité de ses convictions ! La situation est particulièrement dramatique dans l'éducation nationale, où la politique de no...

Quittez ces messes basses et dites tout haut ce que vous pensez vraiment ! (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

Au contraire, je le pense car je le vis avec mes concitoyens ! Et je me demande sur quelle planète vous vivez. Il n'y a pas ici que des députés du seizième arrondissement je n'en vois que deux : Bernard Debré et Claude Goasguen. Vous devez donc bien avoir dans votre circonscription des électeurs normaux, qui tirent le diable par la queue, et ...

si vous êtes sincère avec vous-même, dans vos moments d'examen de conscience. En dix ans, le prix de la plaquette de beurre a augmenté de 50 %, celui des steaks hachés de 107 %, celui des spaghettis de 162 % (« Eh oui ! » sur les bancs des groupes GDR et SRC. Exclamations sur les bancs des groupes UMP et NC.). Quant aux yaourts aromatisés c...

Vos références littéraires sont un peu limitées, mon cher collègue. Je n'ai jamais mis Staline au nombre des grands auteurs ; c'est une différence de plus entre nous ! La nécessité d'une redistribution des richesses créées des plus hauts revenus vers les plus bas se fait chaque jour plus pressante, et les marges de manoeuvre permettant d'y par...

Malheureusement, ce que je décris n'est pas spécifique à la France. La précarité frappe tous les peuples d'Europe : regardez la Grèce, l'Espagne, le Portugal, l'Irlande. De laPuerta del Sol à la Bastille, en passant par la rue grecque, des gens de tous horizons se rassemblent pour crier leur mal-être, pour crier leur désarroi de vivre dans une ...

Aujourd'hui, elles spéculent sur les dettes souveraines des États membres de l'Union européenne au détriment des peuples. En Grèce, le FMI a imposé, à la demande de l'Europe, un plan dit d'aide parfaitement inhumain. Rendez-vous compte, mes chers collègues, ce pays est tellement à genoux qu'il n'aurait d'autre choix, si les préconisations de l...

Nos homologues grecs nous ont fait part de leurs craintes concernant le nouveau plan d'aide, qui s'annonce dramatique. Oui, monsieur le rapporteur général, quelle chance de voir de près les méfaits de la politique à laquelle vous avez participé ! Que voulez-vous de plus des Grecs ? Qu'ils mettent en vente le Parthénon sur internet ?

Comme les Français dans une moindre mesure. Quant aux Allemands, ils ont oublié de leur payer leurs dettes de guerre, qui représentent quelque cent milliards d'euros, alors qu'ils viennent de verser à la France les derniers intérêts de la dette de 14-18.

Les Allemands ont l'audace, l'arrogance de dire que la guerre, c'est une vieille histoire, alors que 30 % des Grecs ont été massacrés et le pays ravagé. Monsieur Piron, l'histoire est ce qu'elle est

Qui a évidemment trait, monsieur le président, au déroulement de la séance. Si j'osais, j'évoquerais Lamartine : « Un seul être vous manque et tout est dépeuplé. »

Revenons plutôt à ce que je disais. Les dettes de sang, les dettes de guerre sont sacrées, et l'on ne peut faire la leçon aux Grecs en oubliant non seulement les dettes de guerre qui ne leur ont pas été payées, mais aussi ce que nous devons à la Grèce qui a tant apporté à notre civilisation.

En l'occurrence, ce serait plutôt « la Christine », Mme Lagarde, qui nous a déjà quittés. Nous avons entendu trois discours et, Xavier Bertrand ne s'en offusquera pas, je m'en tiendrai aux deux premiers, deux discours invraisemblables avec une avalanche de contrevérités, de fausses évidences,

au point de troubler le déroulement de nos débats. Je regrette que Mme Lagarde ne soit plus présente, car son discours était en quelque sorte une oraison funèbre ou un discours « bilantiel » et testamentaire à la fois. Mais il faut être juste, surtout dans le champ de la confrontation politique : Mme Lagarde a bien servi les siens. Elle méri...

tandis que moi, je propose que nous passions aux actes. C'est une grande différence entre vous et moi !

Platon, avec votre système, vous le mettriez en vente aux enchères (Rires), et je suis sûr que vous vous arrangeriez pour en tirer un bon prix, dès lors que ce sont les Grecs qui seraient obligés de payer !