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Les amendements de Jean-Pierre Brard pour ce dossier

78 interventions trouvées.

Monsieur le ministre, vous avez été traumatisé par les propos d'Étienne Pinte. Je vous comprends : M. Pinte est un homme de droiture qui dit toujours ce qu'il pense.

Les autres sont à la politique ce que la ligne brisée est à la ligne droite en géométrie. Monsieur le ministre, vous présentez votre projet de loi

en annonçant pudiquement qu'il est « relatif à l'immigration, à l'intégration et à la nationalité ». Mais c'est en fait contre l'immigration, contre l'intégration et contre l'accès à la nationalité que ce projet de loi est dirigé. C'est la cinquième fois en sept ans

C'est la sixième fois, donc, que la loi régissant la politique de l'immigration et de l'asile va connaître des changements. C'est dire si votre politique a échoué puisque vous êtes obligés de remettre sans cesse l'ouvrage sur le métier.

Certainement ceux que vous avez causés ! Vous êtes au pouvoir depuis 2002, soit depuis huit ans déjà. Huit ans en politique, c'est presque l'éternité !

Monsieur Luca, vous ne devriez pas prendre vos désirs pour des réalités. Je connais votre détermination, qui devient parfois de l'entêtement. Le fait qu'il vous habite peut vous conduire à penser que cet entêtement est partagé. Vous êtes pourtant un homme d'expérience. Vous avez déjà quelques heures de vol (Rires) ; vous devriez vous souvenir d...

Que deviennent alors les préoccupations qui sont secondaires pour vous, comme le chômage ou les cadeaux fiscaux aux plus riches ? (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Je sais bien que je viens d'égratigner vos chastes oreilles.

Pas du tout ! C'est vous qui êtes dans la diversion, alors que moi, je suis dans l'essentiel. (Rires sur les bancs du groupe UMP.) Certains d'entres vous sont rompus à la lecture, n'est-ce pas monsieur Vanneste ? Je leur recommande des ouvrages fort utiles comme celui, qui vient de sortir, de Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot : Le Présid...

Madame la présidente, comme vous le savez, le temps programmé s'applique, j'ai donc une certaine liberté pour m'exprimer

Madame la présidente, je reconnais qu'avec nos collègues de l'UMP, faire émerger de la contradiction l'unité dialectique supérieure est un exercice extrêmement difficile. Je constate que M. Vanneste en convient.

Vous finirez par être exclu. (Rires.) Si vous aviez participé à ces journées, vous auriez entendu les « chicayas » à la tribune. N'ironisez donc pas sur les divisions que vous croyez discerner ailleurs : balayez d'abord devant votre porte ! Il y aura déjà de l'ouvrage, et il vous faudra choisir un balai en paille de riz bien solide pour aller a...

Pour aller jusqu'au bout de cette démarche, M. Mariani a même présenté un amendement visant à soustraire ces patrons aux poursuites si leur bonne foi est établie. Mais comment contester la bonne foi d'un chef d'entreprise qui restera sur le territoire alors que les salariés concernés auront été expulsés ? Les ferez-vous revenir, munis d'un sauf...

Johnny Hallyday, qui se demande s'il doit redevenir belge ; le moment est bien choisi pour complexifier encore l'imbroglio belge ! Qu'il y aille en Belgique, et même au diable, mais qu'il paie d'abord ses impôts chez nous, ce qu'il ne fait pas ! On pourrait aussi parler de gens plus discrets que vous connaissez, monsieur Vanneste, puisqu'ils s...

Vous voilà moins affirmatif, parce qu'il n'y a pas besoin de vous confesser pour vous faire dire la vérité. Vous la connaissez ! Bien sûr que non, il ne paie pas ses impôts en France : je vous renvoie à la lecture de Challenges, de Capital et de Marianne.

Vous cherchez toujours des excuses à ceux qui trahissent l'intérêt national. Ne pas payer son impôt conformément à l'esprit et à la lettre de la Déclaration des droits de l'homme, c'est trahir la nation, la France, les Français. Pour ces gens-là, vous avez les yeux de Chimène. Devant ces gens-là, vous ne savez faire qu'une chose : la génuflexi...

Je n'ai pas comparé Anicet Le Pors et Aristote, je vous dis simplement qu'un texte ancien peut conserver sa valeur. Pour votre part, vous devez avoir du mal avec le vieillissement. S'il n'y avait que des gens comme vous, nous n'aurions même plus droit aux bouteilles qui prennent le temps de vieillir. Je reviens aux écrits d'Anicet Le Pors mai...

Je suis sûr que vous allez être d'accord avec ce qu'Anicet Le Pors écrit dans l'ouvrage qu'il vient de publier et dont je vous recommande la lecture, Des racines et des rêves,

Absolument, grâce au Télégramme de Brest. Il écrit : « On peut, à mon avis, définir le bonapartisme par trois caractères : l'autocratisme, le populisme et l'aventurisme. »

Ce jugement formulé par Anicet Le Pors est simplement le résultat d'une observation pertinente, objective, rigoureuse de la réalité que nous subissons. Mais vous êtes habités par les préjugés. « Un préjugé est plus difficile à casser que l'atome », comme le disait Einstein.

Ce n'est pas un compliment, c'est une constatation. On ne peut pas dire que tous ceux qui siègent sur ces bancs soient des gens de culture. À l'Élysée, je vous l'accorde, c'est pire encore, mais restons dans l'hémicycle. Pour une part, la mondialisation telle que nous la vivons aujourd'hui est la rançon du colonialisme d'hier.