Les amendements de Jean-Paul Lecoq pour ce dossier
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La presse régionale n'a absolument pas titré sur nos débats d'hier soir et de ce matin, et pour cause : ils suppriment ceux qui auraient dû avoir lieu avec le peuple et au sein du peuple. (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)
Le fait d'avoir préféré la ratification parlementaire à la ratification par référendum ôte toute possibilité de discussion et toute responsabilité au peuple. Certains peuvent débattre de l'Europe, mais pas le peuple français, qui, pourtant, avait lu le dernier traité et s'était prononcé contre en pleine connaissance de cause. Valéry Giscard d'E...
Si je ne le suis pas totalement dans ses arguments, j'en partage l'esprit. Le traité ne répond pas aux attentes du peuple. Il ne répond pas au problème de la casse des entreprises et à la problématique des délocalisations. Je m'interroge sur le discours du Président qui a assuré aux travailleurs de Gandrange que l'État investirait dans leur ent...
De deux choses l'une : ou il n'a pas lu le traité de Lisbonne et ce serait grave , ou il l'a lu et il leur a menti !
Le principe de la concurrence « libre et non faussée » ne s'appliquera peut-être pas aux services publics, mais s'appliquera aux entreprises privées. (Murmures sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Nous en reparlerons et vous aurez aussi des comptes à rendre aux travailleurs de Gandrange !
Se pose aussi, plusieurs d'entre nous l'ont souligné, y compris à Versailles, la question de la soumission de la défense européenne à l'OTAN. Si ce traité avait été en vigueur avant l'intervention en Irak, les soldats français auraient été obligés d'y aller. (Exclamations sur de nombreux bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)
Pourtant, le peuple ne le voulait pas non plus. À travers un déni de démocratie, vous nous faites une démonstration de démocratie en expliquant que le traité va permettre aux citoyens d'interpeller la Commission européenne et d'essayer de faire avancer des idées. Les citoyens français, majoritairement, interpellent aujourd'hui le pouvoir pour ...
Parce que nous faisons confiance au peuple et que nous voulons que son choix soit respecté, nous allons voter pour cette motion d'ajournement. (Applaudissements sur les bancs du groupe de la Gauche démocrate et républicaine. M. Dolez et M. Dupont-Aignan applaudissent également.)
Mais si, chers collègues de la majorité ! Voyez la date d'enregistrement du rapport de M. de Charrette : 6 février 2008 !