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mis en scène comme on sait le faire à l'Élysée !
Nous ne voulons pas que les annonces qui seront faites se limitent à un simple pourboire oui, un pourboire , que l'on octroierait comme cela, d'en haut ! Ce que nous voulons, nous, et nous vous le demandons, c'est que nos propositions soient examinées point par point ; or j'ai bien entendu, monsieur le secrétaire d'État, que vous vous y refu...
Ce que nous demandons, c'est la réhabilitation du contrat social, c'est un nouveau partage, juste et équilibré, des gains et des efforts. C'est un donnant-donnant entre l'État, les entreprises et les citoyens. Ce donnant-donnant, il commence par la reconnaissance du travail et de sa rémunération.
Trouvez-vous normal que la part des salaires dans la richesse nationale diminue depuis plusieurs années et en particulier depuis ces toutes dernières années ?
Trouvez-vous acceptable qu'aucune négociation salariale sérieuse n'ait eu lieu ni dans le privé ni dans le public ?
Trouvez-vous justifié que les salariés français soient les plus productifs d'Europe, les plus attachés à leur entreprise, sans qu'ils en touchent les dividendes ?
Comme pour l'environnement et l'insertion, nous demandons au Gouvernement, mais aussi au Président de la République, puisque c'est lui qui décide, l'organisation d'un Grenelle des revenus où tout sera mis sur la table : l'augmentation du SMIC et des salaires, le déroulement des carrières, le paiement des RTT, les heures supplémentaires, les aid...
Nous demandons que la prime pour l'emploi soit augmentée de 50 % dès cette année,
mesure qui sera financée par l'abrogation du bouclier fiscal. (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)
On ne pourra jamais sortir de la stagnation économique je l'affirme avec force sans un compromis historique entre l'État, les partenaires sociaux, les entreprises et les salariés. Nous en appelons, c'est vrai, à de nouvelles règles du jeu qui concilient compétitivité et répartition.
C'est le même esprit de justice et d'efficacité qui s'attache à notre proposition d'un bouclier logement.
Je préfère l'ordre juste à l'ordre injuste actuel, monsieur le député ! (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche et du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.)
Trouvez-vous normal, dans cet ordre injuste, que 5 millions de Français soient mal logés parce que des communes violent leurs obligations en matière de construction sociale ? (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.) Trouvez-vous cela normal ? Oui, je vous pose la question !
Vous êtes depuis six ans au pouvoir, alors nous vous demandons que l'État se substitue enfin aux communes défaillantes et fasse construire partout des logements sociaux, comme la loi les y oblige. (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche et du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.)
Trouvez-vous justifié que les Français qui n'ont pas les moyens de devenir propriétaires soient obligés de consacrer plus d'un tiers de leurs revenus au paiement de leur loyer ? Nous demandons l'encadrement pendant un an des loyers au niveau de l'inflation pour négocier avec les bailleurs et les locataires un bouclier logement qui limite la par...
pourquoi refusez-vous d'en discuter ? L'aspect le plus choquant de la crise du pouvoir d'achat, c'est l'inégalité qu'accroît l'augmentation des prix et à ce sujet, monsieur Chatel, vous manquez vraiment d'audace. Mes collègues ont déposé de nombreux amendements qui vous font sans doute peur.
Ce sont les classes populaires et les classes moyennes qui subissent de plein fouet l'inflation des prix des produits de première nécessité, des services et de l'énergie. Ce sont les PME qui sont les premières victimes des pratiques déloyales des banques et de la grande distribution. Notre priorité, en tant que socialistes, c'est de protéger ce...
Est-ce la taxation des profits pétroliers pour financer un chèque transport obligatoire, ou la privatisation du gaz qui fera flamber les tarifs de 10 %, d'après ce qui est annoncé ? Est-ce la création d'une action de groupe qui permettra aux consommateurs de se défendre contre les abus commerciaux, ou la libéralisation complète des règles comme...
Voilà, monsieur secrétaire d'État, en sus de nos propositions, les raisons de notre interpellation. Monsieur le secrétaire d'État, mesdames et messieurs de la majorité, il suffit de regarder les enquêtes d'opinion pour constater que le Président de la République est embarrassé,
lui qui a tant promis. (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire et du groupe Nouveau Centre.) Il paraît qu'il a lancé un concours d'idées au sein de la majorité. (Sourires.) On a lu cela quelque part.