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à celles et ceux qui en sont les premières victimes, par le chômage notamment, la précarisation, la diminution de leurs revenus,
alors que, dans le même temps, depuis le début du quinquennat, vous préservez celles et ceux qui se sont rendu complices ou responsables ; le dernier avatar est l'affaire Tapie et ses 210 millions d'euros, montrant, une fois de plus, que ce Gouvernement est bien un le gouvernement des riches. ((Applaudissements sur les bancs du groupe SRC. E...
On a, à plusieurs reprises ce soir, employé le mot « mensonge » à propos du Gouvernement. C'est bien Mme Lagarde qui avait dit
que la restitution nette à M. Tapie ne dépasserait pas 50 millions d'euros ? Et lorsque le président de la commission des finances lui demande d'indiquer le montant exact, elle se défile ? Le chiffre exact ne s'élève-t-il pas à 210 millions d'euros ? (« Eh oui ! » sur les bancs du groupe SRC.)
Cette somme ne découle pas d'une décision de justice, comme l'a dit M. François Fillon il y a quelques jours, mais d'une commission arbitrale, triée sur le volet pour régler un petit arrangement entre amis ! (Protestations sur les bancs du groupe UMP.)
Est-cela la justice ? (Protestations sur les bancs du groupe UMP.)
Le quatrième point et vous avez été obligés de le reconnaître c'est que votre réforme n'est pas financée au-delà de 2018. Puisque vous excluez tout prélèvement réel sur le capital, cela signifie que de nouveaux reculs de l'âge de départ à la retraite sont d'ores et déjà programmés après 2018, mais, comme pour les impôts nouveaux, tout cela ...
Au point que lorsqu'il était question de raboter les niches fiscales, le rapporteur général du budget, Gilles Carrez, a déclaré qu'il ne s'agissait pas d'un rabot, mais d'une lime à ongles. Ce n'est pas moi qui le dis, mais un membre de votre propre majorité. Cela étant, si M. Baroin a fait de telles déclarations, c'est qu'il y a bel et bien a...
Monsieur le ministre, lors de votre première audition, au moment de la présentation de l'avant-projet de loi devant la commission des affaires sociales, vous avez fait preuve d'une certaine franchise. À la question de savoir si votre réforme était financée au-delà de 2018, vous avez répondu que ceux qui seront au pouvoir à cette date, devront p...
Je comprends votre embarras car tout cela n'est pas très courageux. L'échec de la réforme de 2003 nous a conduits à la réforme d'aujourd'hui.
M. Fillon avait pris l'engagement que l'on ne reviendrait pas sur l'essentiel. Aujourd'hui, force est de constater que c'est un échec. Quoi qu'il en soit, je le dis d'ores et déjà, l'échec de la réforme de 2003 nous conduit à la réforme profondément injuste de ce soir. L'échec de la réforme d'aujourd'hui conduira forcément à une autre réforme, ...
nous connaissons déjà votre réponse : un nouveau recul de l'âge légal et la paupérisation accrue d'une partie des Français, de ceux qui arriveront alors à la retraite. Voilà la vérité de votre réforme ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) C'est pour cette raison, chers collègues, qu'au-delà de ce débat, de cette confrontation je...
Oui, notre projet s'appuie sur deux piliers principaux et complémentaires. D'une part, dégager des recettes nouvelles, ce qui est indispensable sauf à pénaliser les salariés comme vous êtes en train de le faire. D'autre part, privilégier une politique de l'emploi. Sans recettes régulières des cotisations, vous pouvez toujours continuer de creus...
La politique de l'emploi pas uniquement de l'emploi des seniors est l'un des axes de notre réponse à la crise de notre système de retraite. Aucune réforme n'est durable sans une forte amélioration de l'emploi.
La France détient le triste record européen du taux de chômage des jeunes le plus important et du plus mauvais taux d'emploi des femmes.
Telle est la triste réalité de notre pays. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
Si vous me demandez quelles sont nos propositions, cela signifie que vous reconnaissez votre impuissance.
L'emploi des femmes est un enjeu majeur. L'accumulation des inégalités professionnelles explique que leurs retraites soient de 40 % inférieures à celles des hommes.
La discrimination dont sont victimes les femmes dans le monde du travail est annonciatrice pour beaucoup d'entre elles de pauvreté et de précarité dans la vieillesse. C'est pour cela que nous sommes, je le répète, résolument hostiles comme l'ensemble des organisations syndicales au relèvement à soixante-sept ans de l'âge auquel on peut percevoi...
C'est pour cela que nous proposons une meilleure valorisation du temps partiel pour les droits à la retraite et l'extension obligatoire, dès maintenant, de l'assurance vieillesse complémentaire aux femmes d'exploitants agricoles !