Les amendements de Jean-Marc Ayrault pour ce dossier
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Je vous remercie, monsieur le président. Monsieur le Premier ministre, monsieur le ministre d'État, ministre des affaires étrangères et européennes, monsieur le ministre chargé des relations avec le Parlement, mes chers collègues, ce matin, un grand journal réputé pour sa capacité à interpréter les désirs du chef de l'État (Protestations sur le...
Il a fallu que je demande, au nom du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche, que l'Assemblée nationale puisse vous entendre, monsieur le Premier ministre, et que nous puissions avoir un débat d'une heure, ce qui est peu lorsque le sujet est aussi important que l'avenir de la France et de l'Europe.
Les choix décisifs ne peuvent être pris sans consulter les représentants du peuple : c'est la leçon que chacun aurait dû tirer, quel qu'ait été son choix, du référendum de 2005. Ce vrai débat, nous le rendrons public pendant la campagne présidentielle et nous le ferons trancher par le peuple français ! Vous disiez que ce sommet était celui de ...
tout comme les vingt-trois précédents, qui devaient tout résoudre. « Toujours trop peu, toujours trop tard » : ce n'est pas moi qui le dis, mais Romano Prodi, l'ancien président de la Commission européenne. Aujourd'hui, pour faire face à l'urgence, on nous propose comme seules réponses un traité, qui prendra de longs mois, peut-être un an mini...
Mme Merkel refusait l'évolution du rôle de la Banque centrale européenne : elle a eu gain de cause. Elle ne voulait pas des eurobonds : M. Sarkozy dit que ce n'est plus une solution.
La chancelière allemande voulait un nouveau traité budgétaire : il sera présenté en mars. Elle plaidait pour des sanctions automatiques : elles seront mises en place.
Quel est son crédit ? Pourquoi Nicolas Sarkozy est-il contraint de suivre Mme Merkel sans obtenir de véritable contrepartie ? (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe SRC. Protestations sur les bancs du groupe UMP.) Parce que M. Sarkozy s'est affranchi, depuis le début de son mandat, de la règle d'or des 3 % de déficit posée par le tra...
Au lieu de désendetter la France, il a préféré dès 2007, alors que vous aviez parlé, monsieur le Premier ministre, de faillite, dilapider au profit de quelques-uns 75 milliards d'euros de cadeaux fiscaux, qui manquent aujourd'hui dans les caisses de l'État. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
La vérité, c'est que cette gestion insensée affaiblit la France. Quant à l'accord avec nos partenaires, quel signal envoie-t-il aux marchés ? Y a-t-il seulement un signal ? Même pas ! Cette nuit, une agence de notation a lancé une alerte sur l'ensemble des pays de la zone euro, dont la France et l'Allemagne. En dépit du nouvel exercice d'autosa...
et François Hollande s'est engagé à atteindre l'objectif des 3 % en 2013 et l'objectif d'équilibre en 2017. (Vifs applaudissements sur les bancs du groupe SRC. Huées sur les bancs du groupe UMP.) L'austérité et les sanctions ne peuvent constituer l'avenir indépassable des peuples européens. Or le traité que vous nous proposez conduit à mett...
Dans les échanges que nous avons eus avec les dirigeants européens du SPD, nous avons trouvé matière à convergences nombreuses : oui aux euro-obligations ; oui à une initiative de croissance européenne ; oui à un budget financé pour partie par une taxe sur les transactions financières (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC) ; oui à un fo...
Sur le rôle de la Banque centrale européenne, nous avons bénéficié d'une écoute attentive qui peut préfigurer l'ouverture d'une négociation équilibrée au service de la croissance et de l'emploi. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Oui, une autre voie est possible. Qui peut croire que l'Europe doive se transformer en simple agence d...