Les amendements de Jean Leonetti pour ce dossier
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L'amendement de M. le rapporteur me paraît parfaitement logique en termes de calendrier. Comment évaluer un dispositif si on ne l'a pas encore mis en place ? Vouloir supprimer l'évaluation signifie que l'on ne croit pas aux mesures incitatives mises en place. Or celles-ci sont diverses, cohérentes et fortes.
Les étudiants qui, du fait de difficultés financières, auraient besoin de financer leurs longues études par des bourses trouveront peut-être logique de s'installer, en compensation, dans un territoire moins dense pour exercer le métier qu'ils ont choisi par vocation. Par ailleurs, la suppression du délai de trois ans, donc de l'évaluation, rev...
Cela fait longtemps que vous êtes pour l'étatisation, l'obligation (Exclamations sur les bancs du groupe SRC), tandis que nous sommes pour l'incitation, le volontarisme et la confiance.
Comprenez ce que cela signifie pour un interne en cours de cursus : ce qu'il croyait possible ne l'est plus. Au numerus clausus qui tenait compte de la démographie, on a ajouté une deuxième sélection, l'internat, qui tient compte également de la démographie. Mais même s'il parvient à franchir ces deux étapes, dès lors qu'il est dans une zone de...
J'invite mes collègues à bien réfléchir et à ne pas tomber dans le piège anti-jeunes, celui de la coercition, que tend aujourd'hui la gauche (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Qu'ils votent plutôt l'amendement de sagesse proposé par le rapporteur après une longue concertation et un accord de l'ensemble des internes qui acceptent cette ...
Je rappelle à nos collègues socialistes et communistes qu'il n'y a pas d'un côté ceux qui défendent le service public et, de l'autre, ceux qui ont une vision strictement libérale.
Je fais partie de la fonction publique hospitalière et demeure plutôt fier d'exercer des responsabilités au sein de la Fédération hospitalière de France.
La Fédération hospitalière de France est favorable à la T2A. Elle a en effet constaté que certains hôpitaux étaient victimes d'une logique contraignante parce que leur budget, globalisé, ne permettait pas de prendre en compte leur forte activité. Or, après tout, même si la réalité est plus complexe, un établissement où l'on opère dix malades pa...
plus juste que la conception qui réduit l'hospitalisation à la simple comptabilisation des entrées et des sorties. Si l'on prend en compte la précarité, la gravité des cas et la dimension sociale de l'hôpital dans la MIGAC, la voie est certainement ouverte à des améliorations et, donc, cette T2A que certains présentent comme une monstruosité ...
Ensuite, il n'y a pas non plus, d'un côté, les bons directeurs qui gèrent leur hôpital comme un service public et en pensant aux malades toute la journée et, de l'autre, les méchants directeurs à la formation plus économique et qui ne se préoccuperaient que de la gestion de la lingerie, du personnel,
tâches qui incombent pourtant également à un directeur d'hôpital, dont la fonction n'est donc pas que sanitaire, mais aussi managériale. Dans le même ordre d'idées, j'avais trouvé quelque peu caricaturale l'opposition entre la gestion et le soin, tant il est vrai que l'activité d'un hôpital doit être appréhendée de manière globale : il ne peu...
Aussi les hôpitaux en déficit ne sont-ils pas forcément les plus performants ; ce sont les hôpitaux les plus performants qui sont le moins en déficit.
Cet élément doit donc être pris en compte. Un hôpital n'a pas à être rentable mais il n'a pas vocation non plus à être déficitaire. S'il en était ainsi, cela signifierait que l'hôpital qui ne serait pas déficitaire gérerait son budget en totale indifférence à la souffrance des patients.
Vous ne m'avez pas vexé, mais je rappelle simplement, sans vouloir vous offenser, que je suis vice-président, au niveau national, de la Fédération hospitalière de France,
dont je préside, au niveau local, la fédération PACA, territoire dont la réalité n'est pas celle que vous décrivez puisque vous l'idéalisez en en faisant une représentation de carte postale.
Je vous rappelle donc que, dans la situation actuelle, une bonne gestion et une bonne qualité de soins ne sont pas incompatibles. Le fait pour un hôpital de ne pas être en déficit ne doit pas être vu comme un stigmate d'indifférence vis-à-vis de la souffrance, de la maladie ou des soins. Voilà ce que je souhaitais rappeler avec calme afin que ...
Ne considérons pas que le monde hospitalier est idéal, ni que c'est un terrain de conflit permanent.
Le plus souvent, l'intérêt du directeur de l'hôpital est de s'entendre avec le président de la CME et le chef de pôle.
La volonté commune d'hommes et de femmes qui se sont engagés dans le service public hospitalier finit par faire triompher l'intérêt général. Cependant, il y a des conflits, par exemple sur la nomination d'un médecin. Si j'en crois ma petite expérience d'une vingtaine d'années à la présidence d'une CME, de temps à autre un chef de service consi...
Mais il y a eu une évolution réelle. Petit à petit, les médecins sont allés vers le décloisonnement, dans le sens de l'intérêt général, avec la volonté de travailler en commun et surtout d'obtenir, ce qui est l'essentiel, les moyens de travailler efficacement. Ils ont donc abandonné cette notion de pouvoir médical territorial pour revendiquer u...