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Pour tout vous dire, monsieur Mamère, si je n'ai pas répondu jusqu'à présent, c'est parce que je pensais que ces interpellations relevaient de la technique de l'obstruction. J'attendais que cela passe
Laissez-moi répondre, monsieur Paul. Vous défendez avec beaucoup de promptitude la liberté de l'opposition, mais je vous trouve moins empressé envers celle de la majorité. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) Je n'ai pas répondu car je l'ai déjà fait deux fois : hier après midi et cet après midi encore.
Je pensais vraiment que votre ton comminatoire, qui contraste avec votre attitude bien plus accommodante en privé, était un simple « truc » pour faire de l'obstruction, que vous vous étiez donné le mot. J'ai d'ailleurs invité mes amis à faire preuve de patience, puisqu'il est écrit que, pour examiner ce texte, on doit se taper des heures de log...
Comme vous êtes toujours très prompt à défendre la liberté de la presse, je dirai à vos ex-confrères de France-Inter, d'i-Télé, de RTL et du Monde, auxquels je m'adressais, que ce sont de simples voisins. Cela leur fera sûrement plaisir
Non, c'était à l'antenne !
Vos amis sont épatants, madame la présidente. Cet après midi, ils ne sont vraiment pas décevants !
Je vais donc répéter ici ce que j'ai déjà dit à plusieurs reprises depuis hier après midi. Tout d'abord, j'ai été, comme tout le monde, surpris pour ne pas dire frappé
Dites-moi plutôt ce que j'ai à dire, ce sera plus simple ! Cette question mérite mieux que de l'ironie de votre part, monsieur Paul.
Parfaitement, et cela en dit long. J'ai exprimé mon émotion et mon étonnement quant à la brutalité de cette interpellation. Pour le reste, j'ai dit que, sur le fond de l'affaire, je ne savais rien d'autre que ce que j'en avais lu dans la presse. En tant que responsable politique mais également comme juriste, cher confrère (Exclamations sur les ...
S'il y a eu des dérapages, il appartient aux services compétents de l'État de faire toute la lumière. Enfin, je ne compte pas faire l'objet, tout au long de la séance, de vos mises en causes récurrentes, et je considère n'avoir à répondre ni à vos interpellations désobligeantes ni à vos incessants diktats, qui contrastent singulièrement avec l...
J'ai fait part de mon émotion et je souhaiterais que vous ayez la même promptitude de réaction quand, dans des situations similaires, ce ne sont pas des journalistes qui sont concernés.
Eh bien, nous progressons, monsieur Mamère Et j'indique à l'Assemblée que, si je vous ai, tout à l'heure, donné du « cher confrère », c'est que vous êtes avocat comme moi.
Certes, cela a provoqué beaucoup moins de cris que dans mon cas
Je constate simplement qu'il y a deux poids et deux mesures, ce qui, venant du groupe socialiste, ne nous étonne même plus. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Fin de l'épisode !
Plus sérieusement, voilà le mot !
À ce stade du débat, permettez-moi de vous livrer quelques remarques personnelles et de vous dire à quel point l'angle d'attaque choisi par l'opposition sur la réforme de la télévision publique me navre. Avec de nombreux collègues, de droite comme de gauche, nous nous sommes beaucoup impliqués dans ce dossier.
Nous avons appréhendé le monde très particulier de la télévision avec sa diversité de métiers créateurs, producteurs, auteurs, diffuseurs, sans oublier les spectateurs en faisant preuve de la plus grande objectivité possible, sans préjugés et animés par un seul souci : permettre à la télévision française en général et à la télévision publiq...
Inutile de protester, chers collègues, vous savez très bien de quoi je parle ! Ensemble, nous avons essayé d'imaginer la télé de demain. Nous avons procédé à des centaines d'auditions et nous avons écouté les uns et les autres.
Mais vous, vous vous opposez systématiquement à toutes nos propositions !