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De la même manière que les Français refusent de signer des chèques en blanc à l'État pour sa gestion des finances publiques, ce qui est la moindre des choses
..nous avons, nous, à travers, par exemple, les états généraux de la dépense publique, l'opportunité fantastique d'apporter, avec la coproduction budgétaire, une contribution à la préparation du budget qui ne commencera pas au mois d'octobre, comme c'était le cas jusqu'à présent, mais dès le mois de janvier. Inutile de dire que ce simple change...
Le but, monsieur Ayrault, je vous l'ai dit, c'est de travailler ensemble. Je suis en effet convaincu que c'est un domaine dans lequel nous devons être transpartisans, dans lequel nous devons travailler la main dans la main, au service de l'intérêt général. Cela donnera une autre physionomie à notre assemblée et, croyez-moi, elle en a bien besoi...
Mais on aurait bien tort de dire que ce terme ne s'applique qu'à la majorité, il s'applique tout autant à l'opposition. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) En effet, au même titre que, depuis 1958, les députés de la majorité votent toujours oui, les députés de l'opposition, eux, votent toujours non.
Cela ne donne pas, c'est le moins que l'on puisse dire, l'image d'un Parlement moderne. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Dans ce contexte, nous avons un rendez-vous majeur à honorer. Le Président de la République et le Gouvernement nous ont donné les moyens de mettre en oeuvre ce nouveau métier de député.
C'est un débat que nous pourrions en effet avoir en d'autres occasions. Dans ce contexte où certains ont parlé d'hyperprésidence, notamment à gauche, l'idée que nous puissions, nous, bâtir un hyper-Parlement
qui serait non pas, comme je l'ai entendu parfois, un contre-pouvoir mais un pouvoir ce qui serait déjà très bien car ce serait la démonstration que nous sommes constructifs me paraît séduisante. Cela signifierait que nous sommes devenus, ce que les Français attendent de nous : une assemblée nationale moderne, bien loin de l'image lamentab...
Nous, oui !
Vous pensez la même chose que nous, mais vous n'arrivez pas à le dire !
Oui !
Une épreuve !
Dans ce livre, je parle aussi beaucoup de vos exploits !
Merci pour la publicité ! (Sourires.)
C'est une explication de vote, pas un discours de politique générale, monsieur de Rugy !
Je n'avais pas envisagé de prendre la parole tout de suite, mais puisque M. Ayrault a souhaité, par le biais d'un rappel au règlement, m'interroger, je vais lui répondre. Il a utilisé la formule, un peu curieuse, de « paix des braves ». Pour que deux « braves » se parlent, encore faut-il qu'ils aient confiance. Pour cela, il faut que les condi...
Regardez comme ces gens sont détendus et courtois ! (Protestations sur les bancs des groupes SRC et GDR.) Et nous n'en sommes qu'au début de la discussion ! (Mêmes mouvements.)
Je disais donc
Je trouve cela extra, pour des gens qui veulent débattre, et voudraient même avoir des têtes de braves ! Je disais donc que, pour discuter, il faut commencer par avoir confiance l'un dans l'autre. Or, depuis le début de cette discussion, à travers les amorces de procès d'intention, le fameux numéro sur les libertés bâillonnées et autres procéd...
Le dialogue ne me pose aucun problème, bien au contraire. J'ai juste une légère inquiétude, que la présentation de votre préalable vient de renforcer : je crains en effet que cet échange ne soit vain, parce que votre véritable dessein est de ne jamais montrer que vous êtes d'accord avec ce projet, la seule perspective de devoir dire aux Françai...