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Mais nous sommes là !
Je demande la parole pour un rappel au règlement.
Monsieur le président, j'ai pris connaissance du rappel au règlement qu'a fait M. Ayrault à la suite de la décision du Conseil constitutionnel annulant une disposition de la loi HADOPI et la protection des droits d'auteur sur Internet. Je l'ai vu se réjouir bruyamment de la décision du Conseil ; pour ce qui me concerne, je me contenterai de que...
Quoi qu'il en soit, nous nous conformerons à la décision du Conseil constitutionnel. Le combat que nous menons n'est pas facile. Il est mille fois plus facile d'en appeler, comme l'a fait la gauche, parfois aussi certains du Nouveau Centre,
à la liberté totale sur Internet en faisant comme si ce n'était pas un problème.
Le courage politique, c'est d'assumer de protéger le travail d'artistes, d'auteurs et d'interprètes qui sont l'image de la France, qui font le génie créatif de notre pays. D'où la détermination de la majorité pour faire en sorte, aux côtés du Gouvernement, que ce texte puisse être adopté dans notre droit en intégrant la prescription du Conseil ...
Ils en oublient que le combat politique n'a aucun sens s'il n'est pas au service de l'intérêt général. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, messieurs les ministres, mes chers collègues, au lendemain des élections au Parlement européen et pour préparer au mieux le prochain conseil européen, je voudrais livrer à titre d'introduction quelques réflexions sur les enseignements du scrutin de dimanche dernier. J'en vois trois. Excusez-...
C'est le résultat d'une majorité rassemblée derrière le Président de la République, d'une campagne bien conduite et d'un discours clair sur l'Europe que nous voulons. Le deuxième enseignement de ce scrutin, c'est l'échec de l'opposition ou, plus exactement, des oppositions. Miné par ses divisions et rabâchant toujours les mêmes discours dépass...
Et pour cause ! Je ne suis d'ailleurs pas spécialement en position mes amis non plus pour donner des leçons : après tout, il y a dix ans, la droite était dans le même état En cette période, nous n'avions pas crevé nos abcès idéologiques, nous n'osions parler de rien et nous étions systématiquement sanctionnés dans tous les scrutins. La nouv...
Par exemple, les Français ne peuvent pas croire vos menaces sur « le tour de vis social » : plus de trois millions d'entre eux vont bénéficier du RSA que nous venons de mettre en place. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Les Français ne peuvent accorder aucun crédit à vos critiques sur « l'ultralibéralisme de l'abominable droite capitaliste », sur « l'économie-casino » dont a parlé Mme Guigou, alors qu'ils voient tous nos efforts pour faire avancer la régulation financière internationale. Et, M. le Premier Ministre l'a dit, nous allons encore l'évoquer lors du ...
Vos discours sont d'un autre âge. Je pense que ce scrutin en a une nouvelle fois fait la démonstration : avec de vieux mots, avec de vieilles idées, on n'est pas capable de rentrer de plain-pied dans le XXIe siècle ! (Protestations sur les bancs des groupes SRC et GDR. Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Quant à François Bayrou,
le moins que l'on puisse dire est que la stratégie du procès personnel et la théorie du complot ont fait long feu. Et à l'invective, au pamphlet, beaucoup de Français préfèrent les projets et le courage politique ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) Je pense, comme beaucoup de mes amis, que le combat politique est aussi une parti...
Nous avons, les uns et les autres, démontré qu'en étant fermes sur ses convictions, solides sur ses idées, qu'en parlant d'Europe de façon engagée, on peut faire la différence et convaincre les Français ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Le troisième enseignement de ce scrutin (Protestations sur les bancs du groupe GDR)
Monsieur Gremetz, détendez-vous, tout va bien se passer !
Le troisième enseignement de ce scrutin, c'est évidemment le niveau record de l'abstention. Je voudrais dire qu'il ne peut y avoir un seul député ici, quelle que soit sa sensibilité, qui ne doive s'en inquiéter. En juin 2008, le « non » triomphait en Irlande : une fois de plus, après les Français, après les Néerlandais, un peuple européen cons...
Autant dire que la défiance est toujours là.