Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Interventions en hémicycle de Jean-François Copé


1716 interventions trouvées.

Je demande moi aussi une suspension de séance de dix minutes. En effet, le ton monte de façon totalement déplacée dans ce débat.

J'invite les uns et les autres à retrouver un peu d'apaisement au cours de cette brève mais utile suspension.

Vous souhaitez toujours ma présence pendant vos interventions : j'ai jugé la réciprocité souhaitable.

J'allais le faire, monsieur Mamère, avant que vous ne m'interrompiez. J'ai écouté votre propos, monsieur Braouezec, avec beaucoup d'attention, ainsi que ceux de vos collègues. Permettez-moi de vous dire l'esprit dans lequel j'aborde cette mesure. J'aurais moi-même rappelé, si vous ne l'aviez fait avec raison, qu'il ne s'agit pas là de la propo...

Pourtant, à l'annonce du Président de la République, je n'ai pas tardé à craindre que l'opposition utilise cette disposition pour se livrer à la caricature. Je n'ai pas été déçu ! D'emblée, l'opposition s'est demandée sur quoi elle pourrait taper le plus fort, et elle s'est jetée sur cette disposition

Nul besoin de reconnaître quoi que ce soit : au vu et au su de tout le monde, vous nous avez soûlés pendant des mois sur ce seul point du texte, avec une virulence d'autant plus acharnée que vous manquiez d'arguments par ailleurs.

Au fond, vous n'aviez aucune intention d'apporter la moindre proposition constructive pour la télévision. En concentrant toutes vos attaques sur ce point précis, vous masquiez tout le reste.

Venons-en au fond. Certes, le texte ne reprend pas notre proposition initiale, mais sortons un instant de la caricature pour examiner les faits : le projet de loi prévoit que le président de France Télévisions soit nommé en conseil des ministres, comme c'est le cas pour toutes les entreprises publiques.

Il prévoit en outre deux dispositions supplémentaires, précisément parce qu'il ne s'agit pas d'une entreprise comme les autres.

La première, que l'on passe par pertes et profits, consiste à requérir l'avis conforme du CSA j'ai bien dit l'avis conforme. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

Permettez-moi d'achever mon explication, monsieur Bloche, et vous hurlerez ensuite autant que vous le souhaitez. En clair, si le CSA n'est pas favorable, la nomination ne peut avoir lieu. (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.)

À peine ai-je fini ma phrase que vous hurlez déjà, critiquant la crédibilité du CSA. Comment, monsieur Bloche, pouvez-vous défendre la nomination du président de France Télévisions par le CSA si, dans le même temps, vous prétendez que celui-ci n'est pas crédible ? Quelque chose ne colle pas ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) Hél...