Projet de loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure

Je vous remercie, madame la présidente, d'avoir eu l'habileté, si je puis dire, de me permettre de parler après l'ensemble des députés socialistes.

Cela nous a permis de mesurer une nouvelle illustration des deux infinis : entre les propos tenus par M. Pupponi et ceux de Mme Mazetier, nous avons une assez belle illustration de l'état de l'opposition aujourd'hui. M. Pupponi nous a dit en creux, lui qui est maire et qui sait naturellement, comme un certain nombre d'entre nous, ce que nous d...

Il n'y a rien de tel que de regarder les faits, comme l'a très bien rappelé Éric Ciotti. Si, pour ma part, je défends la possibilité d'exercer conjointement une fonction nationale et une fonction locale

c'est parce qu'il est important pour un élu de témoigner, à l'Assemblée nationale, de ce qu'il vit au quotidien en tant que maire.

À Meaux, j'ai fait installer cent vingt-cinq caméras dans l'ensemble de la ville. En tant que tel ce dispositif n'est pas suffisant car il faut concevoir un travail autour de la vidéosurveillance. Cela suppose des réunions très régulières regroupant police nationale, police municipale, parquet, collèges, médiateurs, protection judiciaire de la ...

M. Pupponi y est favorable, mais je n'arrive pas à croire après avoir entendu ses propos que Mme Mazetier soit du même avis.

Si vous partagez le même point de vue, ne perdons pas de temps : votons cette disposition gouvernementale qui va de soi puisqu'elle consiste à encourager la mise en place de systèmes qui aident considérablement la police et la gendarmerie dans ses missions.

Si vous êtes contre dites-le ! Plutôt que de nous reprocher d'avoir inscrit ce texte à l'ordre du jour pendant la campagne des élections régionales, profitez-en pour dire que vous êtes contre la vidéosurveillance.

Pour notre part, nous y sommes favorables et les Français jugeront ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)