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Les amendements de Jean-François Copé pour ce dossier

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Vous savez très bien que 1981 reste un bien mauvais souvenir pour toutes celles et ceux qui ont la mémoire des comptes publics. Vous nous dites que d'autres pays misent sur la relance par la consommation. Sans doute, mais il faut mener jusqu'au bout les comparaisons internationales : le très haut niveau des transferts sociaux en France 30% d...

et qu'elles puissent se réorienter. Voilà notre combat ! La deuxième erreur de votre plan, c'est le retour à l'idéologie. Vous n'avez pas résisté à la tentation. Et là, vous payez une nouvelle fois un prix très élevé votre absence de courage politique.Depuis plus de dix ans, en effet, le parti socialiste a été incapable de produire une idée n...

La troisième erreur, c'est évidemment l'explosion de la dépense publique. J'entendais avec intérêt, il y a quelques semaines, l'exposé très savant de Didier Migaud, président socialiste, président d'opposition de la commission des finances. Il s'inquiétait de la dérive des dépenses publiques de notre gouvernement.

J'imagine sa tête lorsqu'il a découvert le plan de Martine Aubry, deux fois plus cher que le nôtre, et qu'on lui a dit : « Au fait, Didier, il faut que tu votes la motion de censure et que tu soutiennes le plan à 50 milliards ! ». Monsieur Ayrault, j'ai pris date :

plus jamais je ne laisserai M. Migaud terminer ses phrases lorsqu'il s'inquiétera de la dérive de nos déficits publics sauf si, tout à coup, pris d'une bonne idée, il a envie, lui aussi, de rejoindre notre majorité. (« Ah ! » sur les bancs du groupe UMP.) Il sera alors le bienvenu car son expérience et sa créativité sont précieuses dans un pay...

qui nous ont fait tant de mal. (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.) Lorsque nous prenons des initiatives, nous ne sommes pas obsédés par la question : est-on libéral ou social, et qu'en aurait dit Karl Marx,

Adam Smith, Keynes ou Friedman ? Nous essayons d'avancer avec une philosophie politique adaptée à notre temps. Nous nous efforçons d'adopter ce que nous appelons le pragmatisme.

Il s'agit d'être juste, attentif aux autres et, chaque fois, de trouver la meilleure formule pour chaque Française et pour chaque Français qui veut renouer avec l'espérance. Voilà ce à quoi nous travaillons. Il s'agit de réinventer l'action publique pour recoller l'économie financière à l'économie réelle, pour valoriser le travail et pour que c...

Non, monsieur Brard. Vous voyez, là encore, vous retombez dans ces a priori idéologiques qui vous font tant de mal.

À force de fustiger les autres, vous ne cherchez même plus à respecter les pays qu'ils dirigent, vous en êtes même à oublier que dans tous ces pays, il y a des idées, de la création, de l'écoute et du respect.

Mes chers collègues, nous rejetons la motion de censure de l'opposition. Plus que jamais, nous réaffirmons notre détermination à transformer le travail parlementaire pour faire renaître le Parlement, et ce au service des Français. Plus que jamais, nous confirmons notre engagement aux côtés du Président de la République et du Premier ministre, a...

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, mes chers collègues, près de dix mois après le début de la législature, voici la première motion de censure déposée par l'opposition. Au nom des députés UMP, j'entends bien y répondre point par point, quitte à mettre les pieds dans le plat. (Exclamations sur les bancs du groupe socialiste, ra...

Cette motion, d'ailleurs, n'est pas tout à fait une surprise. Elle s'inscrit dans la logique d'une opposition totalement figée dans ses conservatismes depuis des mois,

une opposition qui n'a rien proposé, qui n'a contribué à aucune réforme, qui n'a à aucun moment fait avancer le débat d'idées d'un pouce dans notre pays. (Exclamations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)

Il existe deux catégories d'oppositions dans les démocraties européennes. Il y a celles qui s'opposent en proposant, en participant de façon constructive à la vie politique, par exemple, ou en contribuant à l'émergence de consensus sur les sujets clés. C'est le cas en Allemagne ou au Danemark, où droite et gauche savent parfois s'entendre sur ...

Pourquoi avez-vous choisi cette voie, vous les socialistes français ? Vous l'avez choisie par défaut, parce que vous n'avez aucune proposition crédible pour répondre aux défis du siècle.

Nous vous avons écouté très attentivement, monsieur Hollande, et vous en avez donné une nouvelle fois une tragique et lamentable démonstration. (Protestations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche. Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) D'ailleurs, ce n'est pas moi qu...

Cette mort de la pensée vous conduit d'ailleurs à dire tout et son contraire, dans la plus grande incohérence. D'un côté, le président de la commission des finances, M. Migaud, s'alarme au sujet des déficits en se demandant comment un gouvernement peut accepter une dégradation aussi forte de nos comptes publics sans réagir. Cinq jours après, La...

Vous avez donc choisi, monsieur Hollande, de parler de politique étrangère, et je vais répondre dans un instant point par point. Mais auparavant, vos allusions un peu graveleuses, comme celles d'ailleurs de M. Mamère, à notre politique économique m'ayant un peu inspiré, je vais vous dire certaines choses que j'ai envie depuis plusieurs jours de...

Depuis l'été, nous n'entendons que ce refrain à gauche à propos de la loi sur le travail, l'emploi et le pouvoir d'achat. En dépit des faits et des statistiques, vous le chantez en tout temps, en tout lieu. Vous chantez faux ! (Exclamations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)