Les amendements de Jean-François Copé pour ce dossier
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Monsieur le président, madame la ministre, monsieur le ministre, mes chers collègues, c'est un débat que nous attendions. Nous avons souhaité, Pierre Méhaignerie, Gilles Carrez et moi-même, que ce soit un rendez-vous de vérité et que cela nous donne l'occasion, à travers un vote, de marquer un véritable changement dans la politique des finance...
Cette inflexion, je ne crains pas de le dire, a du sens compte tenu de la crise économique et financière qui touche le monde en général et plus singulièrement l'Europe. La crise grecque n'est pas simplement une attaque massive des marchés contre l'euro, comme certains l'ont avancé ; elle est aussi une crise de confiance des investisseurs dans ...
et qu'il fallait rapidement substituer un autre modèle à ce système pour pouvoir continuer à financer les dépenses nécessaires afin que ce continent, l'Europe la France en particulier demeure la région du monde où on se loge le mieux, où on se nourrit le mieux, où on éduque le mieux les enfants, où on a les meilleurs services publics, les ...
Pour pouvoir continuer de financer ce modèle, nous avons besoin de changer de carburant. (« Très bien ! » sur les bancs du groupe UMP.) Alors que, jusqu'à présent, c'était par de la dépense publique et du déficit, désormais, cela doit être par un autre moteur, autrement plus cohérent avec les valeurs qui sont les nôtres, notamment le travail.
Ce sujet est à mes yeux absolument essentiel et commande la réflexion que nous avons engagée. Nous devons bien sûr être lucides. La crise grecque vient de l'addition brutale de trente années de petites reculades, de petites lâchetés, que nous payons au prix fort. Ainsi, au début des années quatre-vingts, avec le deuxième choc pétrolier, la cr...
au mépris d'une réalité économique que nous aurions dû mesurer, anticiper, et pour laquelle des décisions structurelles auraient dû être prises.
Nous devrons donc, je le confirme, réorienter notre politique économique pour tenir compte de ce qui est la première richesse de la France et de l'Europe. Ce ne sont pas les matières premières nous n'en avons pas mais les hommes et les femmes qui la composent et qui, par leur travail, leurs connaissances, leur capacité à s'adapter c'est l...
Aujourd'hui, ils nous demandent, à juste titre, de donner des gages. C'est tout l'objet du rendez-vous budgétaire qui nous est désormais fixé. Avec Pierre Méhaignerie, Gilles Carrez et Yves Bur, nous avons mené depuis plusieurs semaines un travail approfondi de réflexion pour formuler, avec le Gouvernement, des propositions très concrètes. Il ...
Le moment est venu, en effet, de l'annoncer, avec une idée simple : la rigueur n'est pas l'augmentation des impôts ; c'est tout l'inverse. (« Très bien ! » sur les bancs du groupe UMP.). Le vrai courage politique, ce n'est pas d'augmenter les impôts, c'est de diminuer les dépenses publiques.
Tout parti politique est capable, un jour ou l'autre, de prendre une telle décision. C'est le pire des messages, c'est une culture qui, il faut bien le dire, est socialiste (Rires et exclamations sur les bancs du groupe SRC) mais qui, de temps en temps, démange ma famille politique.
Fort heureusement, nous sommes quelques-uns, dans ces cas-là, à l'en empêcher. Cela est vrai pour les impôts et les taxes, mais c'est vrai aussi pour les réglementations, cher Pierre Méhaignerie. Si, jeudi après-midi, le cas se pose, nous nous ferons un plaisir de ne pas adopter un éventuel amendement tendant à introduire des mesures de pouvoi...
Le rendez-vous budgétaire commande que, plutôt que de nous occuper d'augmenter les impôts, nous fassions un véritable travail pour baisser les dépenses.
Cette réduction des dépenses doit être systématique et, sans vouloir être redondant avec ce qui a été dit tout à l'heure très justement, pour la partie sociale, par Pierre Méhaignerie et Yves Bur et, pour ce qui concerne l'État et les collectivités locales, par Gilles Carrez, je veux résumer les choses de la manière suivante : cher François Bar...
uniquement pour que certains puissent dire : « Quelle horreur, l'État ne fait pas son travail ! » (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.) L'État consent des efforts rigoureux, dont vous avez rappelé la philosophie et que nous soutenons totalement. Pour ce qui est des collectivités locales, je demande que l'on passe avec elles un ...
Nous savons les uns et les autres qu'il faut concentrer l'effort, réorganiser notre réseau hospitalier au bénéfice de la qualité du service public de santé. Dans le domaine de la sécurité sociale, nous devons poser les problèmes avec courage et lucidité. Quid des affections de longue durée ? C'est un sujet qu'il faudra avoir le courage d'abord...