Les amendements de Jacques Myard pour ce dossier
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Vous risquez d'être déçus, chers collègues de l'opposition Soyons clairs et lucides : cette crise est d'abord celle du politique, celle de son abdication dans les affaires financières mondiales. Depuis trente ans, on entend partout que les politiques n'y connaissent rien et qu'ils ne doivent pas se mêler d'économie et de finances, la seule éc...
La catastrophe est arrivée. Il appartenait au Gouvernement de faire face, et il a fait face, bousculant au besoin les certitudes des théoriciens de l'économie, qui, ô surprise, ne trouvaient pas la solution dans leurs modèles mathématiques de macroéconomie. Selon moi, la réponse à cette crise réside avant toute chose dans le nécessaire retour ...
Je suis également favorable à l'interdiction des ventes à découvert et à la révision des normes comptables que j'avais personnellement combattues en 2004, lorsque notre assemblée s'était saisie du sujet. Je m'interroge en outre sur l'accès direct des entreprises au marché monétaire, de sorte qu'elles se trouvent poussées à spéculer loin de leur...
La crise contient d'après moi un autre enseignement : le retour des États doit aussi s'inscrire dans le cadre européen, au sein de l'Union. L'action du Président de la République le prouve : l'Europe existe quand les États imposent leur choix,
car les institutions communautaires, malheureusement, n'en peuvent mais. Le Conseil européen, et lui seul, doit commander : le retour du politique doit se manifester au sein de l'Union européenne. Pour être plus précis, je constate une fois encore que plus la France est indépendante et elle vient de prouver qu'elle l'était ,
plus l'Europe l'est ; moins la France est indépendante, plus l'Europe est américaine, comme on l'a vu avec les normes comptables imposées par nos partenaires européens. Bon courage, madame la ministre ! (Applaudissements sur quelques bancs du groupe UMP.)