Les amendements de Jacqueline Fraysse pour ce dossier
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Cet amendement propose de permettre à tout bachelier de s'inscrire à l'université de son choix en bénéficiant, s'il le souhaite, d'informations suffisantes sans que l'on exige de lui une préinscription préalable. Comme vous le voyez, il s'agit d'élargir la liberté des étudiants et de renforcer leur information : c'est un amendement simple, que...
La préinscription a bien sûr un intérêt, mais elle consacre une décision déjà mûrie. Or les bacheliers doivent pouvoir réfléchir et s'informer sans être tenus, au préalable, à une préinscription qui est déjà un engagement. Telle est la seule préoccupation que j'ai voulu exprimer avec cet amendement.
L'amendement n° 122 vise à permettre aux représentants élus des étudiants et des personnels d'exercer leur mandat dans de bonnes conditions à la fois d'information et de temps. Dans cet esprit, nous proposons de rédiger ainsi l'alinéa 2 de l'article 19 :- « Art. L. 811-3-1. Les statuts des établissements publics à caractère scientifique, cul...
L'adoption de cet amendement réglerait la question qui oppose M. Giacobbi et Mme la ministre, puisqu'il vise à supprimer l'article 24. (Sourires.) Nous ne comprenons pas l'intérêt que présente le transfert par l'État de son patrimoine mobilier et immobilier aux universités, transfert qui, en outre, accentuerait son désengagement. Par contre, n...
ce qui introduirait une inégalité importante entre celles qui pourraient réaliser de telles opérations et celles qui ne le pourraient pas notamment en Corse, comme vient de l'indiquer M. Giacobbi.
Nous partageons la volonté d'une réforme de l'université, y compris avec davantage d'autonomie, mais nous ne la voulons pas sans moyens, nous ne voulons pas de cette réforme-là et nous ne la voulons pas de cette manière. Nous ne la voulons pas sans moyens car, madame la ministre, vous annoncez 5 milliards d'euros en cinq ans, au moment où vous...
Les moyens pour les universités, pour l'enseignement, mais aussi pour les étudiants eux-mêmes sont cruciaux, car la réussite ne dépend pas seulement de l'enseignement. On vient de rappeler que 50 % des étudiants travaillent à plein-temps pour payer leurs études. Les chiffres cités et étalés sur cinq ans sont dérisoires. Nous ne voulons pas...
Un sujet de cette importance, touchant à la jeunesse et donc à l'avenir du pays, aurait mérité un travail sérieux
avec l'ensemble des acteurs concernés : les enseignants, les étudiants, les personnels universitaires et leurs organisations représentatives, afin de faire le point des difficultés actuelles et d'examiner les mesures à prendre pour les surmonter, tant dans le domaine de l'enseignement proprement dit que du point de vue des aspects sociaux lo...
Il nous paraît en effet indispensable de prendre davantage de temps pour travailler sur tous ces sujets. (Applaudissements sur les bancs du groupe de la Gauche démocrate et républicaine et du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)