Monsieur le rapporteur Féron, je ne puis vous laisser dire que la politique familiale manque d'ambition : notre pays est le premier de l'Union européenne pour la natalité, avec un taux de deux enfants par femme, contre 1,70 en moyenne dans le reste de l'Europe. Nous devons cependant relever le défi majeur de la démographie : dès 2015, le taux de mortalité dépassera dans l'Union le taux de natalité, et d'ici à 2035, plus de 27 % de la population y aura plus de 65 ans. La France aura la chance, pour sa part, d'être en deçà de ce niveau. C'est le fruit d'une politique familiale complète, généreuse et diversifiée, à laquelle nous consacrons 88 milliards d'euros, soit 4,7 % de notre PIB, contre 2,5 % en moyenne dans les autres pays européens.
J'ajoute que, depuis 2002, le taux de natalité a augmenté au gré des mesures votées par la majorité (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR),…